Bienvenue à Régis Lucas et Maxence Douet

Parce que Ar-Val s’emploie à apporter à ses clients le meilleur service et la meilleure écoute, nous avons le plaisir de vous présenter Maxence Douet et Régis Lucas. Ils ont rejoint AR-VAL à la fin de l’année 2020, respectivement en tant que responsable automatisme et informatique industrielle et chargé d’affaires client (SAV). Maxence et Régis appartiennent à une nouvelle génération de collaborateurs qui, tout en se nourrissant de l’expérience et des valeurs sur lesquelles AR-VAL a bâti sa réputation, aspirent à faire souffler un vent nouveau et porteur pour l’avenir de l’entreprise. A commencer par cette année 2021, pour laquelle nous vous présentons nos meilleurs vœux.

Régis Lucas, responsable automatisme et informatique industrielle

Régis Lucas a intégré Ar-Val le 16 novembre en tant que responsable automatisme et informatique industrielle. Un poste multi-facettes qui concerne tant les projets d’automatisation des process de tri que leur maintenance, et l’animation des équipes autour de ces sujets.

Qu’est-ce qui vous a amené à rejoindre Ar-Val ?
Régis Lucas : « J’ai répondu à une offre pour un poste de chef de projet mais au vu de mon profil, le recruteur m’a proposé le poste de responsable automatisme et informatique industrielle. Ce poste de responsable de service comprend une dimension management et pilotage d’équipe, nouvelle pour moi, mais que j’accepte comme un nouveau challenge et une nouvelle opportunité d’exprimer mes compétences professionnelles. »

Quel est votre parcours ?
R.L. : « Je suis titulaire d’un DESS (équivalent Master 2) en automatisme et informatique et j’ai travaillé pendant 16 ans dans un bureau d’ingénierie près de Saint-Nazaire, où j’étais responsable d’affaires pour des projets d’automatisme et d’instrumentation. J’ai ainsi pu travailler pour de grands donneurs d’ordres comme Total, Airbus et autres industriels. J’ai ensuite occupé un poste d’ingénieur automatisme chez Chantiers de l’Atlantique, puis plus récemment ingénieur travaux neufs chez Cargill Redon. »

Quelles sont vos missions chez Ar-Val ?
R.L. : « Dans l’immédiat, il s’agit pour moi de restructurer le service tout en m’investissant dans les projets de centres de tri et traitement en cours de construction. Je pense en particulier aux centres de tri de collecte sélective de Nanterre et Noidans-le-Ferroux (70), qui vont entrer dans leur phase de test pour être mis en service avant le printemps 2021. Je m’intéresse aussi de près aux centres de tri déjà en exploitation pour leur porter assistance en fonction des problématiques qui peuvent se présenter. J’ai enfin la charge des levées de réserves pour les centres de tri en fin de chantier. »

Comment présenteriez-vous votre métier à un enfant ?
R.L. : « J’expliquerais que les centres de tri des déchets valorisables comportent beaucoup de machines et convoyeurs qui permettent de séparer en différents flux les matériaux recyclables en provenance de la collecte sélective “poubelle jaune”. Mon travail consiste à imaginer comment automatiser une telle usine pour que ces machines soient plus performantes en vitesse comme en qualité de tri. Mais, Ar-Val ne fait pas que des centres de tri de collecte sélective. La société réalise aussi des installations de compostage, méthanisation, des centres de tri de déchets industriels banals ou même des centres de préparation de combustibles solides de récupération (CSR). »

Quel est votre rapport d’étonnement concernant Ar-Val ?
R.L. : « Après une année 2020 mouvementée pour tous, Ar-Val se trouve à un tournant de son histoire. C’est, pour moi, assez exaltant d’intégrer une nouvelle équipe pour participer à la rédaction d’une nouvelle page de l’histoire d‘Ar-Val, avec toute la légitimité que nous confèrent 20 ans d’expérience dans la conception et la réalisation de centres de tri. »

Qu’est-ce qui va caractériser cette nouvelle ère dans l’histoire d’Ar-Val ?
R.L. : « Je pense que nous pouvons justement nous appuyer sur l’expérience des équipes et la capacité d’innovation d’Ar-Val pour développer des centres de tri toujours plus performants et répondant toujours mieux aux évolutions des consignes de tri. Nous allons aussi marquer ce renouveau en apportant un nouveau nom à ce service, au cœur du monde numérique et de l’innovation ! »

Maxence Douet, chargé d’affaires au service client (SAV)

Maxence Douet a été recruté en octobre 2020 en tant que chargé d’affaires au service client, après que AR-VAL ait remarqué son profil sur une plateforme dédiée au recrutement. Séduit par l’idée d’intégrer une entreprise structurée, il a répondu favorablement à la proposition de s’inscrire chez AR-VAL dans un projet à long terme.

Quel a été votre parcours avant de rejoindre AR-VAL ?

Maxence Douet : « J’ai intégré l’ENSAM d’Angers après trois ans de Classe Préparatoire aux Grandes Écoles (filière physique et technologie). Ma 3e année à l’ENSAM en Management de l’Innovation m’a permis de travailler en contrat de professionnalisation chez RBL-REI à Saint-Sylvain-d’Anjou, une entreprise spécialisée dans la conception et la réalisation d’installations de manutention continue de produits vrac. »

Qu’est-ce qui vous a motivé à intégrer AR-VAL ?

M.D. : « AR-VAL se trouve à un tournant de son histoire, marqué par un renouvellement de la gouvernance comme des équipes, en particulier au service client que je viens d’intégrer. Cela m’intéresse particulièrement de participer à la construction d’un nouveau projet, par la mise en place de nouvelles procédures. »

Qu’est-ce qui vous a marqué lors de votre arrivée chez AR-VAL ?

M.D. : « J’ai eu le sentiment d’intégrer des équipes très expérimentées et fortement déterminées à mettre en place des méthodes de travail toujours plus collaboratives. »

Quelles sont vos missions chez AR-VAL ?

M.D. : « Je réponds pour l’instant beaucoup à des demandes clients pour des devis concernant la fourniture de pièces de rechange pour leurs matériels. Beaucoup d’échanges donc sur des demandes techniques, que je relaie ensuite auprès de fournisseurs. Je commence aussi à intervenir sur des modifications à réaliser sur des machines existantes, tâches pour lesquelles je dois encore progresser en compétences notamment en matière de modélisation. La modification de process ou ajout de composants dans des process existants sera, à terme, la majeure partie de mon activité. »

Comment expliqueriez-vous votre métier à un enfant ?

M.D. : « Je travaille dans le secteur de la gestion des déchets, où je participe à dépanner nos clients en relation avec l’atelier interne à l’entreprise et les équipes qui vont intervenir sur site : planifier les interventions, prévoir le matériel… Il faut toujours trouver une solution ! »

Qu’est-ce qui va caractériser AR-VAL à court terme dans l’évolution de l’entreprise ?

M.D. : « Les prochains mois vont être marqués par un gros travail de restructuration des procédures et des méthodes, la réception de nouveaux projets d’envergure pour la création de nouveaux centres de tri et donc la mobilisation des équipes au niveau du bureau d’études pour y répondre favorablement. Et toujours se montrer présents auprès de nos clients, pour apporter des solutions à leurs problématiques. »

Centre de tri du SYCTOM de Paris à Nanterre : les travaux avancent !

De nouveau opérationnel au premier semestre 2021, le centre de tri du SYCTOM de Paris à Nanterre aura une capacité de tri de collecte sélective en extension des consignes de tri à tous les emballages en plastique de 55 000 tonnes par an. De quoi répondre aux besoins importants de cette installation qui réceptionne la collecte sélective d’une trentaine de communes. Les travaux ont été confiés à un groupement constitué de PAPREC/COVED, INDDIGO, LA SUPERSTRUCTURE et AR-VAL.

Conçu en 2004, le centre de tri de Nanterre a déjà connu une modernisation en 2012, pour améliorer ses performances de valorisation et l’ergonomie de son process. Les déchets y sont triés et séparés par types de matériaux, avant de rejoindre les filières de recyclage.

La réglementation est de plus en plus ambitieuse en matière de développement durable et les emballages en plastique ne sont pas en reste ! La loi de transition énergétique pour la croissance verte prévoit la généralisation à l’ensemble du territoire français de l’extension des consignes de tri à la totalité des emballages en plastique d’ici 2022.

Pour répondre à cette exigence réglementaire et à l’accroissement des besoins en capacité de tri du Syctom de Paris intégrant l’extension des consignes de tri à tous les emballages plastiques et métalliques, les experts d’Ar-Val ont conçu ce nouveau process afin de favoriser les meilleures conditions d’exploitation et de maintenance. L’accent a notamment été mis sur la robustesse et la performance du process, tout en contribuant à l’amélioration des conditions de travail des opérateurs : l’installation bénéficiera également d’une meilleure gestion des poussières et de l’éclairement, dans le respect des différentes normes.

La maintenance de la chaine de tri sera facilitée par un meilleur accès aux équipements : l’installation comprendra tous les cheminements (passerelles, escaliers, échelles) nécessaires à la circulation du personnel, à la maintenance et à l’exploitation de l’ensemble des équipements du process.

Malgré la COVID-19 et la période de confinement, le chantier a pu reprendre dès le début de cet été. Mobilisées sur le chantier, les équipes de montage du process AR-VAL travaillent en partenariat avec les autres membres du groupement afin que cette usine soit opérationnelle premier semestre 2021.

 Concepteur du tout premier centre de tri en France en extension des consignes (d’une capacité supérieure à 30 000 tonnes par an) dans l’Oise en 2012, AR-VAL a réalisé ou adapté plus de 15 centres de tri pour intégrer l’extension des consignes à tous les emballages en plastique.

AR-VAL présente Val’Box : un process de tri modulaire et autonome

Comment développer une nouvelle activité économique dans les pays en voie de développement tout en réduisant l’empreinte environnementale et carbone de la gestion des déchets ? Pour répondre de manière adaptée à la problématique de gestion des déchets dans les pays en voie de développement, AR-VAL lance Val’Box : le concept de l’hôpital de campagne appliqué au tri des déchets.

Modulaire et autonome, Val’Box se déploie sur tous les terrains, offrant une solution adaptée aux territoires isolés, aux pays en voie de développement et jusque sur les théâtres de crise (zones de guerre) ou post-crise.

Val’Box : une solution de tri des déchets économique, modulaire et autonome

AR-VAL innove avec un concept inédit : une ligne de tri des déchets ménagers modulaire, livrée en kit et entièrement autonome destinée à être installée sur tous les terrains, même les plus complexes. Conçu de façon simple pour en faciliter le déploiement, Val’Box est doté d’équipements robustes nécessitant peu de maintenance. Simple d’utilisation, il ne nécessite pas nécessairement de permis de construire et se révèle tout aussi économique à l’usage : la ligne de tri conteneurisée est autonome en énergie grâce à ses panneaux photovoltaïques, et en eau par un système de récupération et de traitement des eaux pluviales. De quoi satisfaire les besoins des pays à revenus intermédiaires pour lesquels le coût de gestion des déchets est bien souvent inaccessible.

 Un process de tri pilote développé en partenariat avec une ville du Cameroun

Pour prendre en compte toutes les problématiques terrain, rien de tel que de s’associer avec un acteur local. C’est ainsi qu’AR-VAL, dans le cadre d’un financement FASEP innovation de la direction générale du Trésor, s’est rapproché d’une communauté urbaine du Cameroun engagée dans une démarche de suivi des activités de collecte, d’enlèvement et de traitement des ordures ménagères.

Innovant, le process dispose d’une capacité de traitement de 30 000 t/an en deux postes de travail et est équipé d’une ligne de tri semi automatisée. Il permet d’extraire la part recyclable des déchets ménagers triés en amont ou non, et surtout de préparer la fraction organique (qui représente plus de 80% des déchets collectés) pour sa valorisation par compostage. Le projet évite ainsi une mise en décharge dangereuse sur les plans environnemental et sanitaire, tout en fournissant une alternative au recours croissant aux engrais chimiques.

Le concept présente au final un triple intérêt pour les collectivités, leur permettant de s’inscrire dans une démarche vertueuse :

  • un renforcement des capacités de production de compost pour répondre à la demande des agriculteurs biologiques
  • un développement économique local durable par la création d’emploi directs et indirects, la vente des matières triées…
  • un assainissement de l’environnement et la lutte contre l’insalubrité.

Une gestion des déchets encore balbutiante dans les pays en voie de développement

Depuis le début du siècle dernier, les pays développés ont fait de la gestion des déchets une priorité et ont investi significativement dans la maîtrise et la gestion des déchets (sensibilisation, prévention, collecte, tri traitement recyclage etc.). Cela est loin d’être le cas dans les pays en voie de développement où la collecte des déchets se met à peine en place et où une gestion intégrée respectant la « hiérarchie des déchets » n’est que balbutiante.

Par ailleurs, là où un tri des déchets est mis en place, il se caractérise souvent par un manque de sécurité occasionnant des risques de coupure, de piqure, de contaminations diverses… associé à de forts risques environnementaux et sanitaires. Selon l’OMS en effet, l’insalubrité environnementale provoque annuellement quelque 12,6 millions de décès dans le monde, en augmentation constante du fait de la croissance démographique dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires qui sont les plus touchés.

EXPOBIOGAZ 2020 : AR-VAL affirme son expertise dans la méthanisation, le compostage et le traitement de l’air

Rendez-vous incontournable en France sur le sujet du gaz renouvelable, le salon EXPOBIOGAZ se tiendra à Lille les 2 et 3 septembre prochains. L’occasion pour AR-VAL de se réaffirmer comme apporteur de solutions en matière de méthanisation, de compostage et de traitement de l’air. Et de présenter en exclusivité le procédé de mise en pulpe BTA®, En partenariat exclusif avec la société BTA INTERNATIONAL.

Retrouvez AR-VAL sur le stand H34 du salon EXPOBIOGAZ.

AR-VAL, distributeur exclusif du procédé de mise en pulpe BTA® en France

Précurseur des nouveaux modes de valorisation des déchets et maillon essentiel de l’éco-responsabilité, AR-VAL est distributeur exclusif en France de la solution de déconditionnement et de mise en pulpe BTA®. Ce procédé ultra performant favorise l’extraction de tous les indésirables, y compris les sables et autres inertes les plus fins. Ce, grâce à une extraction en trois étapes des fractions lourde, légère et fine des indésirables avec une perte minimale de matière organique. En résulte une qualité de pulpe optimale pour la méthanisation, une production de biogaz maximisée et une réduction des coûts de traitement des refus.

Peu sensible à la composition et à l’évolution du gisement (ordures ménagères, biodéchets, déchets alimentaires, déchets des IAA et des GMS), le procédé de mise en pulpe BTA®  génère peu de sédimentation, aucun bourrage et présente une usure réduite garantissant enfin une pérennité à long terme des installations.

AR-VAL poursuit son développement dans le traitement des ordures ménagères résiduelles et la valorisation par le compost

Trois marchés remportés par AR-VAL viennent confirmer la dynamique de développement de l’entreprise dans les domaines du traitement des ordures ménagères résiduelles (OMR) et la valorisation des biodéchets par le compost. Ces nouveaux marchés viennent compléter une expertise d’AR-VAL reconnue sur la collecte sélective.

AR-VAL reconduit par le SYSEM pour l’Unité de Valorisation Organique Venesys (56)
Le SYSEM (Syndicat de traitement des déchets du Sud-Est du Morbihan) reconduit VEOLIA et AR-VAL dans le cadre d’un marché public global de performances portant sur la conception et la réalisation de travaux d’optimisation du fonctionnement de l’Unité de Valorisation Organique Venesys son exploitation et sa maintenance. L’unité industrielle de tri mécano-biologique implantée à côté du centre de tri de déchets recyclables, traite les ordures ménagères résiduelles (OMR), réduisant la quantité de déchets non valorisables par la transformation de la matière organique en chaleur, électricité et compost.
Le groupement constitué des sociétés VEOLIA, AR-VAL et Atelier ARCAU s’est engagé sur plusieurs objectifs : le respect de la santé et de la sécurité des opérateurs (les équipements du hall de tri/préparation, installés par AR-VAL, disposeront du même niveau d’étanchéité que les équipements d’affinage) et du personnel de collecte, une protection incendie optimale, la lutte contre les odeurs dans le voisinage, la maîtrise des risques process et la qualité du compost. Ce, conformément aux priorités qui orientent la modernisation et la sécurisation des infrastructures : l’amélioration des conditions de travail du personnel, la diminution de l’impact sur l’environnement et l’optimisation des performances de valorisation.
15 millions d’euros de travaux sont prévus à partir d’avril 2021, dont la première phase revient à AR-VAL.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/vannes-ils-investissent-pour-optimiser-le-tri-des-dechets-menagers-6879930

Des membranes de compostage AR-VAL Compost Cover pour BM Recykling
Après une 1ère commande il y a deux ans, BM Recykling renouvèle sa confiance en AR-VAL pour la fourniture de membranes de compostage. Ces structures textile sont un système d’aération semi-confiné qui repose sur l’assemblage de trois couches. Leur influence positive sur le processus de compostage crée des conditions idéales de fermentation pour les matériaux en décomposition, optimisant la production d’un compost de haute qualité tout en limitant l’impact environnemental sur site (réduction des émanations olfactives jusqu’à 90 %).
Palliant l’absence de bâtiment de stockage, les membranes de compostage diminuent les investissements nécessaires à une activité de compostage et, le traitement de l’air n’étant plus nécessaire, réduisent aussi les coûts de fonctionnement.

Les Alchimistes confient leur nouvelle unité de compostage à AR-VAL
Entreprise spécialisée dans la collecte et la valorisation des biodéchets en secteur urbain, “les Alchimistes” s’est donné pour projet de développer des unités de compostage de proximité, au plus près des producteurs et des utilisateurs. En Ile-de-France, le projet d’un nouveau site de compostage à Chilly-Mazarin viendra compléter un dispositif actuel de trois unités. La réalisation de cette nouvelle unité de compostage a été confiée à AR-VAL, pour une mise en service en septembre 2020. Elle associera le procédé d’aération pilotée AR-VAL avec les membranes de compostage Fr-Composply® dont AR-VAL est distributeur en France.

En pleine crise sanitaire, une opération de maintenance bien orchestrée

Une opération de dépannage sur un process de tri est toujours un sujet complexe, sur lequel les équipes d’Ar-Val se montrent chaque fois disponibles et réactives. Dans le contexte actuel de crise sanitaire, de nouvelles contraintes s’ajoutent à ce type d’intervention. Mais lorsqu’un client contacte les services d’Ar-Val, les équipes savent se mobiliser, quand bien même il s’agit de se déplacer en Belgique. C’est ce qui s’est produit avec le centre de tri VALTRIS implanté dans la province de Namur et spécialisé au tri des PMC (bouteilles et flacons plastique, emballages métalliques et cartons à boissons) issus de la collecte sélective. 

Chronologie d’une opération commando rondement menée, avec Maxime Tilmont, chargé d’affaires service client chez Ar-Val.

Dans quel contexte le centre de tri VALTRIS vous a-t-il contacté ?

Maxime Tilmont : «  le centre de tri  VALTRIS est un client historique d’Ar-Val. Dans la nuit du 14 au 15 avril, une panne est survenue sur un crible balistique destiné à faire une séparation morphologique (corps creux et les corps plats). L’usine nous a contactés le 15 au matin et nous nous sommes immédiatement concentrés sur la recherche des causes de la panne : un diagnostic a été réalisé à distance en relation avec le chef de cabine en charge de la gestion de la ligne, le directeur et les équipes de maintenance sur place. »

Quel plan d’action avez-vous activé pour réaliser ce dépannage ?

M.T. : « Afin de limiter la perte de production chez notre client, nous avons mis en place une véritable opération commando : pour être rapidement opérationnels, nous disposons des pièces de remplacement dans notre atelier de Saint-Avé (56) ; il nous a fallu les pré-assembler sur place, avant de les acheminer vers la Belgique par transport exceptionnel (un camion complet). Ce, dès le lendemain de l’appel. Du vendredi au lundi, une équipe de trois collaborateurs d’Ar-Val a pu procéder au remplacement des vilebrequins, puis à leur réglage sur un banc de montage que nous avons aussi acheminé chez notre client. La production du centre de tri a pu redémarrer dès le mardi matin. »

Quel a été l’impact du contexte de crise sanitaire sur l’organisation de cette opération de maintenance ?

M.T. : « Tout d’abord, il nous a fallu mobiliser des collaborateurs d’Ar-Val alors en chômage partiel, et volontaires pour venir préparer les pièces dans nos ateliers. En parallèle, nous avons constitué une équipe pour intervenir dès le vendredi afin de réduire au maximum le temps de perte de production du client. Nous disposions heureusement des équipements nécessaires à la protection de nos collaborateurs (masques, gant, gel hydro-alcoolique).

Sur place, la difficulté était de respecter les gestes barrières dans le cadre d’une opération de maintenance nécessitant de la manutention dans un espace restreint et sale. Toutefois, l’opération s’est déroulée avec succès »

COVID-19 et tri sélectif : Ar-Val confiné, vous accompagne dans vos projets

La crise sanitaire sans précédent que nous traversons impacte à différents niveaux les activités de tri et de recyclage. Si la collecte des ordures ménagères résiduelles (OMr) est maintenue sur tout le territoire, la collecte des recyclables quant à elle n’est que partiellement maintenue. Selon CITEO (Source : Note impact COVID 19 sur les collectes sélectives en France – Citeo  09 avril 2020) , sur un parc de 177 centres de tri des recyclables en France, seuls 112 (63%) ont maintenu leur activité, même si 27 d’entre eux ont toutefois une activité réduite par rapport au fonctionnement habituel.

Dans ce contexte, Ar-Val connaît une activité à deux vitesses, avec un bureau d’études confiné mais opérationnel à 100 % et des chantiers de construction de process conséquemment ralentis voire arrêtés.

À l’écoute de vos projets de conception et de rénovation de centres de tri

Bien sûr confinées car respectueuses des bonnes pratiques pour lutter contre la propagation du covid-19, les équipes du bureau d’études Ar-Val demeurent opérationnelles. À l’écoute de vos projets pour la conception ou la rénovation de votre centre de tri, nous restons mobilisés pour développer les solutions qui vous feront gagner en performance dans le traitement des déchets ménagers et industriels.

Vous êtes maître d’œuvre et vous aviez un projet en cours avec nos services ? Le bureau d’études Ar-Val est mobilisé pour faire avancer votre dossier. Collectivités ou acteurs privés, vous avez un projet de création ou d’optimisation d’un centre de tri ? Nos experts sont à votre écoute pour étudier avec vous, dès maintenant, les solutions de tri, recyclage et valorisation qui répondront à vos attentes.

La fabrication des équipements pour les process de tri continue

Comme de nombreux chantiers dans le bâtiment et les travaux publics, la construction de process de tri sur le terrain connaît un ralentissement. Et dans certains cas, les travaux liés à la construction de centres de tri se trouvent à l’arrêt. Néanmoins, la fabrication des équipements conçus par Ar-Val et dédiés aux process de tri continue, dans le respect des consignes et gestes barrières permettant à chacun de se protéger et de protéger les autres contre la propagation du coronavirus.

C’est ainsi que dès que les conditions le permettront de nouveau, les équipes Ar-Val seront plus que jamais prêtes, humainement comme matériellement, à redémarrer les chantiers.

Solidaire des salariés qui, compte tenu de la crise sanitaire ne peuvent exercer leur activité, la société Ar-Val tient à remercier la mobilisation de ceux dont les postes permettent de maintenir une organisation garante de la qualité de service que nous devons à nos clients.

Municipales 2020 : quelle place pour le traitement des déchets dans les programmes électoraux ?

En mars prochain se tiendront les élections municipales. Occasion pour les candidats d’exprimer leurs choix politiques en général et vis-à-vis de la gestion des déchets. Si de nouvelles règles de tri des déchets (simplification et harmonisation des consignes de tri, extension des consignes de tri à tous les emballages plastiques…) sont déjà entrées en vigueur dans de nombreuses collectivités locales, gageons que le sujet sera aussi l’un des enjeux des programmes électoraux des Municipales 2020 !

Le traitement des déchets : une responsabilité des collectivités locales

Faut-il le rappeler, “le service public de gestion des déchets trouve son origine dans le pouvoir de police que détient le maire et qui a pour objet d’assurer le bon ordre, la sûreté et la salubrité publique.” (source : collectivites-locales.gouv.fr). La compétence de gestion des déchets ménagers et assimilés (traitement, tri, stockage des déchets ultimes…) est néanmoins souvent transférée tout ou partie à un EPCI (établissement public de coopération intercommunale) ou à un syndicat mixte. Leur rôle est alors d’appliquer la politique convenue en matière de traitement des ordures ménagères et des déchets issus de la collecte sélective.

L’élu, acteur et moteur du changement

“En charge de la gestion des déchets sur leur territoire de compétence, engagées bien souvent dans des programmes de prévention et soucieuses de développer l’emploi dans l’« économie verte », les collectivités locales peuvent être force d’initiative dans une démarche territoriale et fortement partenariale.” (source “L’élu et les déchets” – L’essentiel de ce que les collectivités territoriales doivent savoir – AMORCE/ADEME). C’est ainsi que confrontés aux enjeux réglementaires, économiques et environnementaux que représente la gestion des déchets, les élus sont contraints de s’impliquer fortement dans une politique globale de collecte et de traitement des déchets. Ces initiatives peuvent alors s’étendre des opérations de prévention à la proposition de solutions techniques alternatives à l’incinération et au stockage.

Faire progresser le tri des déchets : un enjeu technique et humain

Des engagements des candidats et élus dépendent donc les évolutions des infrastructures dédiées au tri des déchets. En effet, pas de nouvelles consignes de tri sans équipements adaptés. Aussi, les travaux à réaliser dans les centres de tri doivent contribuer à atteindre les objectifs de tri.

Pour cela, la mise en œuvre de nouveaux équipements plus fiables et automatisés est une façon de favoriser la performance des process de tri, tant en volume traité que dans leur finesse dans la discrimination des matières entrantes. Outre cet aspect technique, les travaux réalisés dans les centres de tri doivent être l’occasion d’intégrer la question des conditions de vie au travail des opérateurs : ergonomie des postes de travail pour lutter contre les TMS (troubles musculo-squelettiques), insonorisation des équipements, surpression des cabines de tri pour éviter les odeurs et les poussières…

Élus et candidats aux Municipales 2020, s’il ne nous appartient pas de vous orienter dans la définition de votre politique en matière de tri et de traitement des déchets, vous pouvez néanmoins compter sur les services d’Ar-Val pour vous accompagner dans la définition des meilleures solutions techniques pour la mettre en œuvre !

 

Sécurité incendie dans les centres de tri: Journée d’information et d’échanges

          

Le 4 février dernier s’est tenue à l’Écopôle VESTA de Grand-Quevilly (76) une réunion sur le thème de la sécurité incendie dans les centres de tri. À l’initiative d’Ar-Val, cette journée d’information et d’échanges a réuni environ 50 représentants de collectivités de la France entière qui gèrent des centres de tri et traitement des déchets. 

Objectif : alerter sur les risques encourus en matière d’incendie dans les centres de tri et proposer des mesures à prendre en compte pendant les phases de conception et d’exploitation.

La sécurité incendie dans les centres de tri : un sujet pas toujours traité à la hauteur de l’enjeu!

L’évolution et la modernisation des process rend les centres de tri des déchets de plus en plus complexes. Les capacités de traitement sont de plus en plus importantes intégrant une diversité de flux à traiter toujours plus large. Le risque incendie n’est pas toujours suffisamment traité lors de la conception et la construction des installations. De plus l’organisation du travail n’est pas toujours adaptée, ni même la formation du personnel pour y faire face.

Aussi, les risques d’incendies s’y accroissent, et on dénombre des départs de feu quasi journalier dans les centres de tri sur le plan national. C’est alors bien souvent seulement qu’interviennent les experts en matière de sécurité incendie. Partant de ce constat, Ar-Val a souhaité alerter les collectivités sur le thème de la sécurité incendie à l’occasion d’une réunion d’information et d’échanges.

Première du genre sur le plan national : une journée entièrement dédiée à la sécurité incendie dans les centres de tri!

Alors qu’aucun autre acteur n’y a jamais consacré une journée complète, Ar-Val a pris l’initiative de cette rencontre dédiée à la sécurité incendie dans les usines de traitement des déchets.

L’intervention d’un expert en assurances chez GENERALI, du SDIS 76, d’experts de la FNADE (Fédération nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement), et d’un bureau d’études spécialisé en sécurité incendie (Cyrus Industrie), a permis aux collectivités participantes de mesurer les enjeux du risque incendie dans les centres de tri : un risque non seulement économique, mais aussi écologique et social, mettant en péril en quelques heures des projets coûteux qui ont parfois mis plusieurs années à voir le jour !

Sécurité incendie dans les centres de tri : l’exemple du Smédar de Rouen (76)!

La seconde partie de la journée était consacrée à l’illustration par l’exemple du Smédar de Rouen, qui a investi près d’un million d’euros dans la sécurisation incendie de ses installations. La présentation de ces travaux de défense incendie a été suivie d’une visite du centre de tri du Smédar.

Par cette journée et ce cas pratique, Ar-Val a souhaité alerter les maîtres d’ouvrage collectivités, sur la nécessité de prendre en compte les risques incendie dès la genèse des projets : un sujet traité par les experts, mais auquel les ensembliers doivent être associés, quand on sait les risques encourus alors que ce poste représente 3 à 5% environ du coût total d’un projet.

Quelles résolutions pour le tri des déchets en 2020 ?

Avec le passage à la nouvelle année, vient le temps des échanges de vœux et des bonnes résolutions. Parfois difficiles à tenir, les résolutions sont pourtant l’occasion de changer de cap et d’adopter un comportement plus responsable, qui peut se manifester aussi en termes de tri des déchets. À l’orée de cette nouvelle décennie, les municipalités, collectivités, entreprises, associations et particuliers s’engagent et mettent en place de bonnes pratiques en matière tri des déchets en 2020.

Une sensibilisation au tri des déchets à l’initiative des collectivités

Chaque nouvelle année est l’occasion de découvrir de nouvelles initiatives portées par des collectivités soucieuses de voir progresser le tri des déchets sur leurs territoires. À l’instar de la communauté de communes du Pays Solesmois, dans le Nord-Pas-de-Calais, qui a engagé une « brigade jaune » dont le but est de sensibiliser les habitants de l’agglomération au tri des déchets. Pour pallier la diminution des collectes en matière de déchets recyclables et, dans le même temps, la hausse des « refus de tri » au sein des centres de tri de l’intercommunalité, l’équipe sillonne le territoire et sensibilise les usagers à la bonne gestion de leurs déchets domestiques.

(source : La Voix du Nord : https://www.lavoixdunord.fr/691271/article/2020-01-09/une-brigade-jaune-dans-le-solesmois-pour-ameliorer-la-qualite-du-tri-des-dechets?&pooolrelease)

Du projet de loi aux initiatives pour lutter contre les dépôts sauvages

Alors qu’un projet de loi pour lutter contre les dépôts sauvages est actuellement en discussion à l’Assemblée nationale, certaines municipalités misent sur la prévention pour remédier à ce fléau. Pour lutter contre ces incivilités potentiellement à l’origine de problèmes de santé publique, il s’agit d’inciter les acteurs concernés à acheminer les déchets vers des centres de tri appropriés. Outre les sanctions mise en place par les collectivités sur qui pèse le coût de gestion de ces déchets sauvages, on assiste à une prise de conscience de certains filières : la FFB95 met ainsi en place des opérations de sensibilisation sur les bons gestes en matière de tri et de dépôt des déchets en déchetterie, et demande elle-même plus de contrôle. (source : Le Parisien : http://www.leparisien.fr/val-d-oise-95/depots-sauvages-dans-le-val-d-oise-l-etat-passe-a-la-vitesse-superieure-27-12-2019-8225262.php).

Des investissements pour moderniser les centres de tri

Les extensions de consignes de tri supposent des centres de tri des déchets toujours plus performants. C’est ainsi que les opérateurs publics en charge du traitement et de la valorisation des déchets sont amenés à réaliser des investissements qui leur permettent d’adapter leurs installations, voire d’augmenter leur capacité globale. Le Syctom (Agence métropolitaine de gestion des déchets de l’Île-de-France) dispose ainsi d’un parc de centre de tri important. À ses côtés depuis de nombreuses années pour faire évoluer les équipements de ses usines (comme le site de Romainville en 2015 dont la modernisation a contribué à augmenter la capacité de traitement tout en s’adaptant aux nouvelles consignes de tri), la construction et mise en service du centre de tri de Paris XVII en 2019 (Paris XVII est le second centre de tri de collecte sélective dans Paris intramuros), Ar-Val réalisera en 2020 les travaux du centre de tri de Nanterre (Hauts-de-Seine). (source, Les Échos : https://www.lesechos.fr/pme-regions/ile-de-france/le-centre-de-tri-des-dechets-de-paris-xv-devient-plus-performant-1147148)