En pleine crise sanitaire, une opération de maintenance bien orchestrée

Une opération de dépannage sur un process de tri est toujours un sujet complexe, sur lequel les équipes d’Ar-Val se montrent chaque fois disponibles et réactives. Dans le contexte actuel de crise sanitaire, de nouvelles contraintes s’ajoutent à ce type d’intervention. Mais lorsqu’un client contacte les services d’Ar-Val, les équipes savent se mobiliser, quand bien même il s’agit de se déplacer en Belgique. C’est ce qui s’est produit avec le centre de tri VALTRIS implanté dans la province de Namur et spécialisé au tri des PMC (bouteilles et flacons plastique, emballages métalliques et cartons à boissons) issus de la collecte sélective. 

Chronologie d’une opération commando rondement menée, avec Maxime Tilmont, chargé d’affaires service client chez Ar-Val.

Dans quel contexte le centre de tri VALTRIS vous a-t-il contacté ?

Maxime Tilmont : «  le centre de tri  VALTRIS est un client historique d’Ar-Val. Dans la nuit du 14 au 15 avril, une panne est survenue sur un crible balistique destiné à faire une séparation morphologique (corps creux et les corps plats). L’usine nous a contactés le 15 au matin et nous nous sommes immédiatement concentrés sur la recherche des causes de la panne : un diagnostic a été réalisé à distance en relation avec le chef de cabine en charge de la gestion de la ligne, le directeur et les équipes de maintenance sur place. »

Quel plan d’action avez-vous activé pour réaliser ce dépannage ?

M.T. : « Afin de limiter la perte de production chez notre client, nous avons mis en place une véritable opération commando : pour être rapidement opérationnels, nous disposons des pièces de remplacement dans notre atelier de Saint-Avé (56) ; il nous a fallu les pré-assembler sur place, avant de les acheminer vers la Belgique par transport exceptionnel (un camion complet). Ce, dès le lendemain de l’appel. Du vendredi au lundi, une équipe de trois collaborateurs d’Ar-Val a pu procéder au remplacement des vilebrequins, puis à leur réglage sur un banc de montage que nous avons aussi acheminé chez notre client. La production du centre de tri a pu redémarrer dès le mardi matin. »

Quel a été l’impact du contexte de crise sanitaire sur l’organisation de cette opération de maintenance ?

M.T. : « Tout d’abord, il nous a fallu mobiliser des collaborateurs d’Ar-Val alors en chômage partiel, et volontaires pour venir préparer les pièces dans nos ateliers. En parallèle, nous avons constitué une équipe pour intervenir dès le vendredi afin de réduire au maximum le temps de perte de production du client. Nous disposions heureusement des équipements nécessaires à la protection de nos collaborateurs (masques, gant, gel hydro-alcoolique).

Sur place, la difficulté était de respecter les gestes barrières dans le cadre d’une opération de maintenance nécessitant de la manutention dans un espace restreint et sale. Toutefois, l’opération s’est déroulée avec succès »