Une méthanisation plus efficace grâce au procédé BAL HYBRID

Ar-val dispose de plusieurs technologies  de méthanisation. Parmi celles-ci, le procédé de méthanisation BAL HYBRID, qui propose un système modulaire et évolutif pour la production de biogaz à partir de déchets organiques et autres biomasses. Comme son nom l’indique, Le Procédé BAL HYBRID rassemble le meilleure de la fermentation par voie sèche et humide. Acteur de référence dans l’installation de process de méthanisation, Ar-VAL dispose pour le procédé BAL HYBRID de l’exclusivité Europe. 

Un procédé de méthanisation dont l’efficacité est éprouvée

Le procédé de méthanisation BAL HYBRID repose sur la fermentation en lots de produits solides, contrôlée par percolation : la fermentation est réalisée en tunnels et dans un digesteur liquide. Cette technologie, développée depuis 2007,  a fait ses preuves en Allemagne puis en France.

Une production de biométhane

Le biogaz peut être valorisé par cogénération mais, contrairement aux idées reçues, sa qualité permet également une épuration afin de produire du biométhane. Le biométhane pourra être injecté au réseau de distribution de gaz naturel ou utilisé comme  bioGNV.

Une méthanisation au meilleur rapport rendement/compétitivité 

Les avantages de ce procédé de méthanisation sont nombreux : son fonctionnement est reconnu comme particulièrement simple et stable. Il génère par ailleurs un biogaz de qualité présentant un excellent bilan hydrique et offre la possibilité de produire un compost normalisé. Robuste et évolutif, le procédé de méthanisation BAL HYBRID produit un rendement élevé et dont les coûts d’investissement et d’exploitation sont très compétitifs.

Il accepte enfin une très large palette de produits entrants : biodéchets issus de la collecte en porte-à-porte, fraction fermentescible des ordures ménagères, déchets verts, sous-produits de l’industrie agro-alimentaire et produits agricoles (fumier, paille, sous-produits, cultures énergétiques).

L’unité de méthanisation de Brametot : une première signée Ar-Val

La première application française du procédé BAL HYBRID a été mis en œuvre par Ar-Val dans l’usine de tri-méthanisation de biodéchets de Brametot, en Seine-Maritime. Voulue par le Syndicat Mixte de Traitement et de Valorisation des Déchets du Pays de Caux (SMITVAD), l’usine de méthanisation de Brametot a été mise en service en juin 2014 et réceptionnée en juillet 2015. Elle produit quelque 12 000 t/an d’un fertilisant organique de qualité ainsi que du biogaz dédié à la production annuelle de 3000 MWh d’électricité. Pour cela, le procédé de méthanisation (en voie sèche discontinue) combine 4 digesteurs horizontaux en béton de 600 m3. Ce procédé de méthanisation simple a bénéficié de coûts d’installation modérés, et offre aujourd’hui un excellent rendement du fait de ses faibles coûts de fonctionnement.

À propos de la méthanisation

La méthanisation est un procédé de traitement des matières organiques basé sur leur dégradation par des micro-organismes. Réalisée en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène, la méthanisation est aussi appelée digestion anaérobie. Il s’agit ni plus ni moins d’un processus naturel biologique de dégradation des matières organiques mis en œuvre de façon industrialisée afin d’en accélérer le résultat. En résulte une valorisation énergétique sous forme de biogaz. La décomposition des matières organiques étant incomplète, la méthanisation produit également un produit comparable au compost appelé le “digestat”.

Reconstruction du centre de tri de collecte sélective de Bourges

Le centre de tri de collecte sélective Veolia des Quatre-Vents à Bourges a subi un important incendie au printemps 2018 : le bâtiment en ossature métallique de 3600 m2 et de 12 mètres de haut qui abritait le centre de tri de la collecte sélective a été totalement anéanti. Y étaient séparés les différentes catégories de matière (papier, plastique, acier, aluminium) avant d’être expédiées dans les filières de recyclage dédiées.

Suite à ce sinistre amputant de leur outil de travail les salariés, Veolia a souhaité reconstruire le site afin de maintenir l’activité industrielle et les emplois. Après consultation des entreprises, la reconstruction du process de tri a été confiée à Ar-Val.

Le chantier est l’occasion d’intégrer des optimisations au process de tri de la collecte sélective pour maximiser la valorisation matières, tout en conservant les grandes fonctions du process initial et un niveau de mécanisation adapté. Par ailleurs, une des demandes fortes de Veolia était de favoriser les conditions d’accessibilité aux équipements afin de faciliter les interventions des agents de maintenance. De façon plus générale, il s’agit d’améliorer aussi les conditions de travail des opérateurs : recherche d’ergonomie sur les postes de travail afin de lutter contre les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS), dans le respect des recommandations de la norme française NF X35-702 qui présente le principes ergonomiques pour la conception des cabines de tri manuel des déchets recyclables secs ménagers et assimilés issus des collectes sélectives.

Les études sont bien avancées et la préparation du chantier est prévue début novembre pour une mise en service du centre de tri en janvier 2020.