AR-VAL présente Val’Box : un process de tri modulaire et autonome

Comment développer une nouvelle activité économique dans les pays en voie de développement tout en réduisant l’empreinte environnementale et carbone de la gestion des déchets ? Pour répondre de manière adaptée à la problématique de gestion des déchets dans les pays en voie de développement, AR-VAL lance Val’Box : le concept de l’hôpital de campagne appliqué au tri des déchets.

Modulaire et autonome, Val’Box se déploie sur tous les terrains, offrant une solution adaptée aux territoires isolés, aux pays en voie de développement et jusque sur les théâtres de crise (zones de guerre) ou post-crise.

Val’Box : une solution de tri des déchets économique, modulaire et autonome

AR-VAL innove avec un concept inédit : une ligne de tri des déchets ménagers modulaire, livrée en kit et entièrement autonome destinée à être installée sur tous les terrains, même les plus complexes. Conçu de façon simple pour en faciliter le déploiement, Val’Box est doté d’équipements robustes nécessitant peu de maintenance. Simple d’utilisation, il ne nécessite pas nécessairement de permis de construire et se révèle tout aussi économique à l’usage : la ligne de tri conteneurisée est autonome en énergie grâce à ses panneaux photovoltaïques, et en eau par un système de récupération et de traitement des eaux pluviales. De quoi satisfaire les besoins des pays à revenus intermédiaires pour lesquels le coût de gestion des déchets est bien souvent inaccessible.

 Un process de tri pilote développé en partenariat avec une ville du Cameroun

Pour prendre en compte toutes les problématiques terrain, rien de tel que de s’associer avec un acteur local. C’est ainsi qu’AR-VAL, dans le cadre d’un financement FASEP innovation de la direction générale du Trésor, s’est rapproché d’une communauté urbaine du Cameroun engagée dans une démarche de suivi des activités de collecte, d’enlèvement et de traitement des ordures ménagères.

Innovant, le process dispose d’une capacité de traitement de 30 000 t/an en deux postes de travail et est équipé d’une ligne de tri semi automatisée. Il permet d’extraire la part recyclable des déchets ménagers triés en amont ou non, et surtout de préparer la fraction organique (qui représente plus de 80% des déchets collectés) pour sa valorisation par compostage. Le projet évite ainsi une mise en décharge dangereuse sur les plans environnemental et sanitaire, tout en fournissant une alternative au recours croissant aux engrais chimiques.

Le concept présente au final un triple intérêt pour les collectivités, leur permettant de s’inscrire dans une démarche vertueuse :

  • un renforcement des capacités de production de compost pour répondre à la demande des agriculteurs biologiques
  • un développement économique local durable par la création d’emploi directs et indirects, la vente des matières triées…
  • un assainissement de l’environnement et la lutte contre l’insalubrité.

Une gestion des déchets encore balbutiante dans les pays en voie de développement

Depuis le début du siècle dernier, les pays développés ont fait de la gestion des déchets une priorité et ont investi significativement dans la maîtrise et la gestion des déchets (sensibilisation, prévention, collecte, tri traitement recyclage etc.). Cela est loin d’être le cas dans les pays en voie de développement où la collecte des déchets se met à peine en place et où une gestion intégrée respectant la « hiérarchie des déchets » n’est que balbutiante.

Par ailleurs, là où un tri des déchets est mis en place, il se caractérise souvent par un manque de sécurité occasionnant des risques de coupure, de piqure, de contaminations diverses… associé à de forts risques environnementaux et sanitaires. Selon l’OMS en effet, l’insalubrité environnementale provoque annuellement quelque 12,6 millions de décès dans le monde, en augmentation constante du fait de la croissance démographique dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires qui sont les plus touchés.