Emballages papier, cartons d’emballage… Quel tri pour les déchets générés pendant les fêtes de fin d’année ?

Emballages papier, cartons d’emballage… Quel tri pour les déchets générés pendant les fêtes de fin d’année ?

« De l’extérieur c’est déjà magnifique ! » Sans l’existence du papier cadeau, cette réplique de Pierre Mortez à Thérèse (le Père Noël est une ordure – Jean-Marie Poiré – 1982) n’aurait probablement jamais été prononcée… Par leurs couleurs chatoyantes et les surprises qu’ils ménagent, les papiers cadeaux et autres emballages contribuent largement à la magie de Noël. Mais que faire de tous ces emballages une fois la fête terminée ? D’autant qu’avec la progression du e-commerce, s’ajoutent aux papiers cadeaux quantité de cartons d’emballages qui servent à acheminer les colis. 

Pour un Noël responsable, faisons un point sur la gestion des déchets générés par les fêtes de fin d’année.

Quelques chiffres sur la production de déchets d’emballage au moment des fêtes

À raison de 7 g de papier cadeau par cadeau en moyenne (source franceterre.com), le papier d’emballage représente en France quelque 20 000 tonnes de papier cadeau par an. Par ailleurs, environ 80 % des colis expédiés via le e-commerce sont en carton. Dans des formats de surcroît souvent surdimensionnés (car issus de cartons standardisés) au regard du produit qu’ils enferment… “Mis bout à bout, les cartons envoyés à la période de Noël couvriraient la distance entre Paris et Québec” expliquait Romain Voog, dirigeant d’Amazon France en 2015. Avec une progression des volumes de carton destinés à l’e-commerce de 10% par an selon Copacel (Union française des Industries de Cartons, Papiers et Celluloses), on devrait d’ici peu atteindre les faubourgs de Vancouver…

Du papier cadeau recyclé au choix d’un papier cadeau recyclable

Les chiffres cités ci-dessus s’inscrivent frontalement à l’encontre des politiques de réduction des déchets. Pour autant, et compte tenu de leur faible durée de vie (quelques minutes sous le sapin), il peut être sage de s’interroger sur la qualité des papiers cadeaux qu’on utilise. Et privilégier l’achat de papier cadeau recyclé, issu de forêts gérées durablement. La fabrication de papier cadeau recyclé nécessite 20 fois moins d’arbres, 100 fois moins d’eau et 3 fois moins d’énergie que le papier non recyclé (source WWF). Et pour être certain de ne pas se tromper, le papier kraft fait très bien l’affaire. Résultat vintage et touche nature garantis !

Et si vous tenez aux couleurs et motifs sans lesquels Noël ne serait pas Noël, optez au moins pour un papier cadeau recyclable : bon à savoir, les filières de recyclage n’acceptent pas les matières complexes, multicouches ou mélangées. Dès lors, sachez que tout papier cadeau doré, brillant ou encore pailleté n’est probablement pas recyclable…

Après la fête : ranger c’est bien, trier c’est mieux !

Après le grand déballage, vient le temps du rangement. Et si la majorité des papiers cadeaux ne sont pas recyclables (pour les raisons citées plus haut), il s’agit de trier ce qui peut l’être ! En respectant naturellement les consignes de tri (qui peuvent varier selon les communes). Ainsi seront acceptés le plus souvent dans les centres de tri de collecte sélective les emballages en carton (boites de chocolats, boites de parfums, emballages de jouets…), les papiers cadeaux non filmés (ceux qui se déchirent facilement, signe qu’ils ne contiennent pas de plastique), les enveloppes en papier, les cartes de vœux… Quant aux papier-bulles, polystyrènes et films plastiques destinés au calage ou au premier emballage de certains produits, ils rejoindront, comme la vaisselle jetable, les ordures ménagères (sauf si votre commune est concernée par l’extension des consignes de tri).

Plus tard, pensez à ramener votre sapin à la déchetterie la plus proche de votre domicile ; il sera valorisé et reviendra à la nature.

Bonnes fêtes de fin d’année !

Préparation des combustibles solides de récupération (CSR) : AR-VAL livre son retour d’expérience

Le 14 novembre dernier, AR-VAL participait à un groupe d’échange concernant la préparation et la valorisation des Combustibles Solides de Récupération (CSR), organisé par l’association Amorce

À cette occasion, AR-VAL a pu apporter sa compétence spécifique en matière de préparation des combustibles solides de récupération. Compétence illustrée par un retour d’expérience détaillé sur l’unité de préparation CSR de l’Écopôle du Grand Narbonne/SUEZ, avec un focus particulier sur les techniques de production d’un CSR de qualité.

La préparation des combustibles solides de récupération : un enjeu de valorisation énergétique

L’objectif de la production de CSR est de valoriser les déchets non dangereux solides à fort pouvoir calorifique, qui peuvent difficilement rentrer dans une logique de recyclage ou de valorisation matière. Il s’agit notamment des déchets issus des refus de tri en centres de tri, qu’ils proviennent des activités économiques, de la collecte sélective des emballages ou des encombrants de déchetteries.

De la provenance des déchets, la qualité des CSR n’est pas la même. La performance de leur valorisation dépend de leur potentiel énergétique dont l’unité de mesure est le Pouvoir Calorifique Inférieur (PCI). De même, la qualité des CSR dépend de granulométrie et de leur teneur en humidité et polluants, qui doivent entrer en conformité avec les exigences réglementaires et des filières de reprise, principalement les cimenteries.

Le centre de tri de l’Écopôle de Lambert (11), exemplaire dans la production des CSR de haute qualité

Conçu et réalisé par AR-VAL, le centre de tri et valorisation de l’Écopôle de Lambert (Suez RV) a été inauguré au printemps 2018.

Adaptée au tri des Encombrants Ménagers (EM), des Déchets d’Activités Economique (DAE), et des Déchets d’Éléments d’Ameublement (DEA), sa capacité de traitement est de 60 000 t de déchets par an et un débit d’environ 135 m3/h.

Centre de tri haute performance (CTHP), il assure une bonne gestion du procédé de granulation et est doté des dernières technologies en matière de tri des déchets : la ligne de tri de dernière génération, entièrement connectée, dispose des équipements exclusifs Ar-Val Prod®, Ar-Val GMAO®, Ar-Val Remote® et Ar-Val Prod Mobile®.

Villes et Territoires durables horizon 2030 : intégrer la gestion des déchets

Villes et Territoires durables horizon 2030 : intégrer la gestion des déchets

Le salon des maires et des collectivités locales (SMCL) se tiendra à Paris (Porte de Versailles) du 19 au 21 novembre. Il réunira tous les grands acteurs de la commande publique (maires, adjoints, conseillers, directeurs généraux des services, directeurs des services techniques, fonctionnaires territoriaux …) autour des problématiques qu’ils rencontrent au quotidien dans l’exercice de leurs missions. Placé sous le titre de “Villes et Territoires durables horizon 2030”, le salon des maires ne pourra, cette année encore faire l’impasse sur la gestion des déchets. 

À l’occasion de cet événement, Ar-Val rappelle aux élus sa présence à leurs côtés pour cette mission qui relève de leur compétence.

La gestion des déchets ménagers : A l’origine une compétence des communes, et pourtant…

Si la gestion des déchets ménagers et assimilés est confiée aux communes, tout ou partie de la compétence est souvent transférée à un établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI)  ou à un syndicat mixte. D’après le ministère chargé de l’écologie, “95 % de la population française vivrait ainsi dans une commune ayant transféré tout ou partie de sa compétence déchets (traitement et éventuellement collecte) à une structure intercommunale et 86 % de la population appartient à un EPCI ayant une compétence collecte (ordures ménagères résiduelles et collecte sélective).” (Source collectivites-locale.gouv.fr).

Ar-Val : un savoir-faire reconnu dans le traitement de plusieurs types de déchets

Le nouveau titre du salon des maires “Villes et Territoires durables horizon 2030” est une invitation à l’innovation adressée aux élus pour imaginer des solutions d’avenir au service de la transformation des villes durables et de la qualité de vie. Dans ce cadre, et pour relever les défis de la transition écologique, la gestion et la valorisation des déchets ne peut être occultée.

Fort de près de 20 ans d’expérience dans l’accompagnement des collectivités locales, Ar-Val s’appuie sur son savoir-faire et ses compétence d’ensemblier de centres de tri et de traitement des déchets pour vous accompagner dans vos projets : conception et réalisation d’une usine de tri, optimisation d’installations existantes dans le cadre d’extension des consignes de tri par exemple, anticipation et intégration des nouvelles contraintes réglementaires… Ce, pour de nombreux types de déchets non dangereux : collecte sélective, ordures ménagères, déchets industriels banals (DIB), DEEE (déchets des Équipements Électriques et Électroniques)…

Une méthanisation plus efficace grâce au procédé BAL HYBRID

Ar-val dispose de plusieurs technologies  de méthanisation. Parmi celles-ci, le procédé de méthanisation BAL HYBRID, qui propose un système modulaire et évolutif pour la production de biogaz à partir de déchets organiques et autres biomasses. Comme son nom l’indique, Le Procédé BAL HYBRID rassemble le meilleure de la fermentation par voie sèche et humide. Acteur de référence dans l’installation de process de méthanisation, Ar-VAL dispose pour le procédé BAL HYBRID de l’exclusivité Europe. 

Un procédé de méthanisation dont l’efficacité est éprouvée

Le procédé de méthanisation BAL HYBRID repose sur la fermentation en lots de produits solides, contrôlée par percolation : la fermentation est réalisée en tunnels et dans un digesteur liquide. Cette technologie, développée depuis 2007,  a fait ses preuves en Allemagne puis en France.

Une production de biométhane

Le biogaz peut être valorisé par cogénération mais, contrairement aux idées reçues, sa qualité permet également une épuration afin de produire du biométhane. Le biométhane pourra être injecté au réseau de distribution de gaz naturel ou utilisé comme  bioGNV.

Une méthanisation au meilleur rapport rendement/compétitivité 

Les avantages de ce procédé de méthanisation sont nombreux : son fonctionnement est reconnu comme particulièrement simple et stable. Il génère par ailleurs un biogaz de qualité présentant un excellent bilan hydrique et offre la possibilité de produire un compost normalisé. Robuste et évolutif, le procédé de méthanisation BAL HYBRID produit un rendement élevé et dont les coûts d’investissement et d’exploitation sont très compétitifs.

Il accepte enfin une très large palette de produits entrants : biodéchets issus de la collecte en porte-à-porte, fraction fermentescible des ordures ménagères, déchets verts, sous-produits de l’industrie agro-alimentaire et produits agricoles (fumier, paille, sous-produits, cultures énergétiques).

L’unité de méthanisation de Brametot : une première signée Ar-Val

La première application française du procédé BAL HYBRID a été mis en œuvre par Ar-Val dans l’usine de tri-méthanisation de biodéchets de Brametot, en Seine-Maritime. Voulue par le Syndicat Mixte de Traitement et de Valorisation des Déchets du Pays de Caux (SMITVAD), l’usine de méthanisation de Brametot a été mise en service en juin 2014 et réceptionnée en juillet 2015. Elle produit quelque 12 000 t/an d’un fertilisant organique de qualité ainsi que du biogaz dédié à la production annuelle de 3000 MWh d’électricité. Pour cela, le procédé de méthanisation (en voie sèche discontinue) combine 4 digesteurs horizontaux en béton de 600 m3. Ce procédé de méthanisation simple a bénéficié de coûts d’installation modérés, et offre aujourd’hui un excellent rendement du fait de ses faibles coûts de fonctionnement.

À propos de la méthanisation

La méthanisation est un procédé de traitement des matières organiques basé sur leur dégradation par des micro-organismes. Réalisée en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène, la méthanisation est aussi appelée digestion anaérobie. Il s’agit ni plus ni moins d’un processus naturel biologique de dégradation des matières organiques mis en œuvre de façon industrialisée afin d’en accélérer le résultat. En résulte une valorisation énergétique sous forme de biogaz. La décomposition des matières organiques étant incomplète, la méthanisation produit également un produit comparable au compost appelé le “digestat”.

Reconstruction du centre de tri de collecte sélective de Bourges

Le centre de tri de collecte sélective Veolia des Quatre-Vents à Bourges a subi un important incendie au printemps 2018 : le bâtiment en ossature métallique de 3600 m2 et de 12 mètres de haut qui abritait le centre de tri de la collecte sélective a été totalement anéanti. Y étaient séparés les différentes catégories de matière (papier, plastique, acier, aluminium) avant d’être expédiées dans les filières de recyclage dédiées.

Suite à ce sinistre amputant de leur outil de travail les salariés, Veolia a souhaité reconstruire le site afin de maintenir l’activité industrielle et les emplois. Après consultation des entreprises, la reconstruction du process de tri a été confiée à Ar-Val.

Le chantier est l’occasion d’intégrer des optimisations au process de tri de la collecte sélective pour maximiser la valorisation matières, tout en conservant les grandes fonctions du process initial et un niveau de mécanisation adapté. Par ailleurs, une des demandes fortes de Veolia était de favoriser les conditions d’accessibilité aux équipements afin de faciliter les interventions des agents de maintenance. De façon plus générale, il s’agit d’améliorer aussi les conditions de travail des opérateurs : recherche d’ergonomie sur les postes de travail afin de lutter contre les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS), dans le respect des recommandations de la norme française NF X35-702 qui présente le principes ergonomiques pour la conception des cabines de tri manuel des déchets recyclables secs ménagers et assimilés issus des collectes sélectives.

Les études sont bien avancées et la préparation du chantier est prévue début novembre pour une mise en service du centre de tri en janvier 2020.

INAUGURATION DE L’UNITE DE BIOSTABILISATION VALOHÉ à Montblanc (34) 

L’inauguration de l’unité de biostabilisation VALOHÉ s’est tenue ce mercredi 25 septembre 2019 à Montblanc (34). Y seront traitées 45 000 tonnes/an d’ordures ménagères du SICTOM Pézenas-Agde, au meilleur coût économique et environnemental. Propriété du SITCOM, l’usine est exploitée par la Société Publique Locale OEKOMED qui regroupera à terme 7 collectivités partenaires de l’Ouest-Hérault.

AR-VAL : une expertise spécifique du traitement des ordures ménagères résiduelles

Constructeur de cette unité de biostabilisation, AR-VAL a été mandaté sur ce dossier dès 2017 pour son expertise en matière de traitement des ordures ménagères résiduelles, a répondu à un cahier des charges particulièrement strict, et a piloté le groupement dont il était mandataire, de la conception à la mise en service.

En résulte un équipement de dernière génération dont l’un des points forts est la prise en compte et le respect des contraintes environnementales et paysagères. En tant qu’ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), l’unité de biostabilisation VALOHÉ répond en effet à une réglementation très stricte de bonne gestion des rejets liquides et atmosphériques, et des déchets. Pour cela, un système de gestion des odeurs par lavage physico-chimique et biofiltration  favorise la maîtrise de la nuisance olfactive. Son insertion paysagère par ailleurs traitée comme une priorité et son impact visuel réduit au maximum.

VALOHÉ, équipement dernière génération

D’une capacité de traitement de 45 à 60 000 tonnes/an (soit 27 tonnes/heure), les différentes étapes du process consistent à séparer les matières recyclables (papiers, cartons, plastiques, métaux ferreux et non ferreux) des ordures ménagères pour qu’elles soient valorisées par les filières spécialisées. Les déchets résiduels des ordures ménagères sont quant à eux stabilisés par oxygénation et séchage pendant 28 jours au sein des tunnels. La quantité d’ordures ménagères résiduelles non valorisées ainsi diminuée est alors mise en stockage à l’ISDND (Installation de Stabilisation des Déchets Non Dangereux) PAPREC mitoyen.

La mise en service de l’unité de biostabilisation des ordures ménagères résiduelles s’intègre dans le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets de l’Ouest Hérault qui fait de la valorisation des déchets un enjeu majeur du SITCOM Pézenas-Agde.

Modernisation du centre de tri de Nantes métropole

Reconduit au 1er mars 2019 pour une nouvelle Délégation de Service Public de 15 ans, VEOLIA Recyclage & Valorisation des Déchets va poursuivre l’exploitation du Centre de Tri et de Valorisation des Déchets Arc-en-Ciel 2034, près de Nantes. Ce, au bénéfice du groupement d’autorité concédante constitué par Nantes Métropole et la CARENE Saint-Nazaire Agglomération.

Des travaux importants ont été engagés pour adapter et moderniser le site, intégrant la reconstruction complète d’un atelier de tri des collectes sélectives pour l’adapter au tri de 45 000 tonnes de déchets d’emballages. Ce process ultra sophistiqué et moderne, est équipé de 2 robots pour l’affinage de certains emballages. Ce process permettra notamment de séparer les nouvelles résines plastiques pour répondre à la nouvelle réglementation des consignes de tri des plastiques.

Pour la réalisation de ces travaux d’agrandissement et de modernisation de l’atelier de tri des collectes sélectives, VEOLIA Recyclage & Valorisation des Déchets spécialisée dans les activités de traitement sur la région Centre-Ouest, a choisi de s’associer en sous-traitance avec la société AR-VAL.

Outre l’apport d’une réponse technique à la pointe, AR-VAL s’appuie sur le développement d’une gamme complète de logiciels pour optimiser et faciliter le suivi, la gestion et l’automatisation des nouveaux process de tri de l’usine Arc-en-Ciel 2034.

Le pilotage et la gestion du nouveau centre de tri seront ainsi intégralement orchestrés depuis le poste de supervision équipés de l’ensemble de la suite « Ar-Val SMART » :

*   Ar-Val supervision pour le pilotage de la ligne,

*   Ar-Val Production pour le suivi et l’analyse de la production,

*   Ar-Val Mobile, pour le suivi de la production à distance (Sur smartphone),

*   Ar-Val GMAO pour le suivi de la maintenance et la gestion du gros entretien,

*   Ar-Val Remote Control pour la prise en main d’un équipement avec une tablette ou un smartphone.

Cette modernisation s’accompagne enfin de travaux d’aménagement paysagers visant à optimiser son intégration environnementale. Ils s’étendront jusqu’au printemps 2020, où le site industriel, première filière globale de valorisation des déchets de l’agglomération nantaise, ré-ouvrira ses portes aux visites publiques.

        

Pendant les vacances je trie!

Faites le bon geste

De la qualité de votre tri des déchets dépend l’efficience des process !

Le saviez-vous ? Tous les déchets ne sont pas valorisables de la même façon et dans un centre de tri des déchets, les process sont pensés et construits pour recevoir certains flux de matières prédéterminés. C’est pourquoi on parle de collecte sélective. Quelle que soit votre commune, il vous est demandé de séparer vos déchets en différentes catégories, dès votre domicile ou votre lieu de travail. 

Et si on profitait des congés d’été pour se remettre à l’esprit quelques fondamentaux ?
Parmi les grandes catégories de déchets produites par les ménages, on peut distinguer les déchets recyclables d’une part (papier/carton, plastiques et métaux, dits “déchets secs”), le verre d’autre part (recyclable à l’infini) et les déchets non recyclables communément appelés ordures ménagères (en partie valorisable).
Un centre de tri de collecte sélective est prévu pour réceptionner la première catégorie. Il est donc important de réaliser un tri de qualité dès son domicile, en évitant aussi qu’elles soient souillées par des ordures ménagères (par exemple, il faut bien vider le contenu des emballages avant le tri) .
Le rôle d’un centre de tri va alors consister à séparer les différentes matières lorsqu’elles arrivent “en vrac” ou dans les sacs. Pour cela, la matière va entrer dans un process de tri, composé d’équipements destinés à la distinguer selon sa taille, sa nature, sa forme, voire sa couleur. Il peut s’agir de grands tamis cylindriques de type “Trommel” (tri granulométrique), de cribles balistiques, aéraulique, des cabines équipées de cellules de tri optique, d’appareil de tri magnétique, ou encore de machines à courant de Foucault destinées à capter les métaux non ferreux… Enfin, la matière termine son circuit par un passage en cabine de contrôle visuel ou officient des opérateurs qui contrôlent et affinent la qualité du tri.
Prévus pour recevoir une matière de qualité (c’est à dire conforme aux consignes de tri), ces process de tri automatisés tels qu’on les trouve dans les nouvelles générations de centre de tri conçus par Ar-Val, peuvent être ralentis par la présence de déchets non recyclables (indésirables). Chaque catégorie d’objets triés sera ensuite envoyée au recyclage.
Les centres de tri ne sont donc qu’un maillon dans la chaîne de recyclage des déchets, qui commence avec la collecte sélective. Il est donc essentiel d’avoir les bons gestes et de respecter les consignes de tri. À son domicile comme sur son lieu de vacances faites le bon geste.

Bel été à tous !

Réalisation d’un deuxième centre de tri en Guyane

Dans le cadre du déploiement de la collecte sélective des emballages dans la Communauté de Communes de l’Ouest Guyanais (CCOG), Ar-Val a réalisé le centre d’affinage et de massification de Saint-Laurent-du-Maroni. C’est, après le centre de tri de la Communauté d’Agglomération du Centre Littoral de Guyane (CACL), le 2e centre de tri construit par Ar-Val en Guyane.

Le centre de tri de Saint-Laurent-du-Maroni est implanté depuis ce printemps 2019 sur un territoire où la collecte sélective n’existait pas encore. Ce projet est né sous l’impulsion de Citeo (née du rapprochement d’Eco-Emballages et d’Ecofolio). En effet, dans le cadre de son agrément, une collectivité des territoires des DOM-COM peut solliciter Citeo pour qu’elle pourvoie à la gestion des déchets d’emballages ménagers sur son territoire.

Aux côté de la Société Amazonienne de Recyclage (GUYANET) pour la construction, l’installation et le démarrage de la collecte sélective, Ar-Val a construit un centre tri et de massification, adapté au contexte local. Pour permettre aux Guyanais de mieux trier et de recycler leurs emballages. Le centre de tri est conçu pour séparer les emballages en 2 grandes fractions : plastiques et métaux . Mis en balles, ces emballages une fois triés sont acheminés vers des filières de recyclage dédiées.

Simple et robuste, le centre de tri guyanais n’en est pas moins un équipement normé et sécurisé, conforme aux normes européennes. Il permettra de créer de nouveaux emplois sur la commune de Saint-Laurent-du-Maroni.

Chaine de tri collecte sélective

Inauguration du centre de tri SYCTOM-PARIS 17

Le nouveau centre de tri de collecte sélective du SYCTOM-Paris 17 a été inauguré ce jeudi 6 juin en présence de Jacques Gautier, Président du Syctom et Brune Poirson, Secrétaire d’État auprès du Ministre d’État, ministre de la Transition écologique et solidaire.

Conçu pour augmenter les performances de tri et de recyclage des déchets de 1 000 000 habitants de Paris et des communes voisines, ce centre de tri d’une capacité de 45 000 tonnes/an et un débit de 15 tonnes / heure. Ce centre de tri a entièrement été conçu, fabriqué et assemblé par Ar-Val, à seulement 150 km du site de l’usine, l’éco-quartier Clichy-Batignolles.

Au-delà de la fabrication française, la proximité de l’atelier de production de la société Ar-Val a permis de réduire considérablement l’empreinte carbone liée au développement de ce projet.

Débuté à l’été 2017, le chantier s’est déroulé dans le strict respect du calendrier prévisionnel, et la nouvelle usine, ultra-sophistiquée, est en cours de mise en service industrielle pour une livraison l’été 2019.

Le process de tri, entièrement automatisé, intègre les technologies de tri les plus avancées comme le procédé Recyfilms permettant de traiter les nouveaux flux de plastiques en réponse aux extensions de consignes de tri (ECT).

Quelques chiffres clés du projet :

  • 13 séparateurs optiques
  • 2 Km de convoyeurs
  • 9 tables de tri manuel
  • 5000 m² de plancher de maintenance procédé
  • 700 tonnes d’aciers structure procédé
  • 3 Km de gardes corps
  • 35 000 h de montage mécanique procédé
  • 9000 h de câblage électrique
  • 1200 h pour l’étude et les schémas électriques du process
  • Plus de 26 000 h d’études process

Intégrée à son environnement sur un plan architectural comme paysager (le centre de tri jouxte le Tribunal de Grande Instance), l’usine est implantée sur un terrain de 11 000 m2 offrant de grandes surfaces végétalisées. Sa construction a fait la part belle à l’utilisation de matériaux renouvelables, panneaux photovoltaïques et autres équipements limitant les nuisances sur les plans thermique, acoustique, visuel et olfactif, au bénéfice du confort de travail et de la sécurité des agents.