Centre de tri du SYCTOM de Paris à Nanterre : les travaux avancent !

De nouveau opérationnel au premier semestre 2021, le centre de tri du SYCTOM de Paris à Nanterre aura une capacité de tri de collecte sélective en extension des consignes de tri à tous les emballages en plastique de 55 000 tonnes par an. De quoi répondre aux besoins importants de cette installation qui réceptionne la collecte sélective d’une trentaine de communes. Les travaux ont été confiés à un groupement constitué de PAPREC/COVED, INDDIGO, LA SUPERSTRUCTURE et AR-VAL.

Conçu en 2004, le centre de tri de Nanterre a déjà connu une modernisation en 2012, pour améliorer ses performances de valorisation et l’ergonomie de son process. Les déchets y sont triés et séparés par types de matériaux, avant de rejoindre les filières de recyclage.

La réglementation est de plus en plus ambitieuse en matière de développement durable et les emballages en plastique ne sont pas en reste ! La loi de transition énergétique pour la croissance verte prévoit la généralisation à l’ensemble du territoire français de l’extension des consignes de tri à la totalité des emballages en plastique d’ici 2022.

Pour répondre à cette exigence réglementaire et à l’accroissement des besoins en capacité de tri du Syctom de Paris intégrant l’extension des consignes de tri à tous les emballages plastiques et métalliques, les experts d’Ar-Val ont conçu ce nouveau process afin de favoriser les meilleures conditions d’exploitation et de maintenance. L’accent a notamment été mis sur la robustesse et la performance du process, tout en contribuant à l’amélioration des conditions de travail des opérateurs : l’installation bénéficiera également d’une meilleure gestion des poussières et de l’éclairement, dans le respect des différentes normes.

La maintenance de la chaine de tri sera facilitée par un meilleur accès aux équipements : l’installation comprendra tous les cheminements (passerelles, escaliers, échelles) nécessaires à la circulation du personnel, à la maintenance et à l’exploitation de l’ensemble des équipements du process.

Malgré la COVID-19 et la période de confinement, le chantier a pu reprendre dès le début de cet été. Mobilisées sur le chantier, les équipes de montage du process AR-VAL travaillent en partenariat avec les autres membres du groupement afin que cette usine soit opérationnelle premier semestre 2021.

 Concepteur du tout premier centre de tri en France en extension des consignes (d’une capacité supérieure à 30 000 tonnes par an) dans l’Oise en 2012, AR-VAL a réalisé ou adapté plus de 15 centres de tri pour intégrer l’extension des consignes à tous les emballages en plastique.

AR-VAL présente Val’Box : un process de tri modulaire et autonome

Comment développer une nouvelle activité économique dans les pays en voie de développement tout en réduisant l’empreinte environnementale et carbone de la gestion des déchets ? Pour répondre de manière adaptée à la problématique de gestion des déchets dans les pays en voie de développement, AR-VAL lance Val’Box : le concept de l’hôpital de campagne appliqué au tri des déchets.

Modulaire et autonome, Val’Box se déploie sur tous les terrains, offrant une solution adaptée aux territoires isolés, aux pays en voie de développement et jusque sur les théâtres de crise (zones de guerre) ou post-crise.

Val’Box : une solution de tri des déchets économique, modulaire et autonome

AR-VAL innove avec un concept inédit : une ligne de tri des déchets ménagers modulaire, livrée en kit et entièrement autonome destinée à être installée sur tous les terrains, même les plus complexes. Conçu de façon simple pour en faciliter le déploiement, Val’Box est doté d’équipements robustes nécessitant peu de maintenance. Simple d’utilisation, il ne nécessite pas nécessairement de permis de construire et se révèle tout aussi économique à l’usage : la ligne de tri conteneurisée est autonome en énergie grâce à ses panneaux photovoltaïques, et en eau par un système de récupération et de traitement des eaux pluviales. De quoi satisfaire les besoins des pays à revenus intermédiaires pour lesquels le coût de gestion des déchets est bien souvent inaccessible.

 Un process de tri pilote développé en partenariat avec une ville du Cameroun

Pour prendre en compte toutes les problématiques terrain, rien de tel que de s’associer avec un acteur local. C’est ainsi qu’AR-VAL, dans le cadre d’un financement FASEP innovation de la direction générale du Trésor, s’est rapproché d’une communauté urbaine du Cameroun engagée dans une démarche de suivi des activités de collecte, d’enlèvement et de traitement des ordures ménagères.

Innovant, le process dispose d’une capacité de traitement de 30 000 t/an en deux postes de travail et est équipé d’une ligne de tri semi automatisée. Il permet d’extraire la part recyclable des déchets ménagers triés en amont ou non, et surtout de préparer la fraction organique (qui représente plus de 80% des déchets collectés) pour sa valorisation par compostage. Le projet évite ainsi une mise en décharge dangereuse sur les plans environnemental et sanitaire, tout en fournissant une alternative au recours croissant aux engrais chimiques.

Le concept présente au final un triple intérêt pour les collectivités, leur permettant de s’inscrire dans une démarche vertueuse :

  • un renforcement des capacités de production de compost pour répondre à la demande des agriculteurs biologiques
  • un développement économique local durable par la création d’emploi directs et indirects, la vente des matières triées…
  • un assainissement de l’environnement et la lutte contre l’insalubrité.

Une gestion des déchets encore balbutiante dans les pays en voie de développement

Depuis le début du siècle dernier, les pays développés ont fait de la gestion des déchets une priorité et ont investi significativement dans la maîtrise et la gestion des déchets (sensibilisation, prévention, collecte, tri traitement recyclage etc.). Cela est loin d’être le cas dans les pays en voie de développement où la collecte des déchets se met à peine en place et où une gestion intégrée respectant la « hiérarchie des déchets » n’est que balbutiante.

Par ailleurs, là où un tri des déchets est mis en place, il se caractérise souvent par un manque de sécurité occasionnant des risques de coupure, de piqure, de contaminations diverses… associé à de forts risques environnementaux et sanitaires. Selon l’OMS en effet, l’insalubrité environnementale provoque annuellement quelque 12,6 millions de décès dans le monde, en augmentation constante du fait de la croissance démographique dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires qui sont les plus touchés.

EXPOBIOGAZ 2020 : AR-VAL affirme son expertise dans la méthanisation, le compostage et le traitement de l’air

Rendez-vous incontournable en France sur le sujet du gaz renouvelable, le salon EXPOBIOGAZ se tiendra à Lille les 2 et 3 septembre prochains. L’occasion pour AR-VAL de se réaffirmer comme apporteur de solutions en matière de méthanisation, de compostage et de traitement de l’air. Et de présenter en exclusivité le procédé de mise en pulpe BTA®, En partenariat exclusif avec la société BTA INTERNATIONAL.

Retrouvez AR-VAL sur le stand H34 du salon EXPOBIOGAZ.

AR-VAL, distributeur exclusif du procédé de mise en pulpe BTA® en France

Précurseur des nouveaux modes de valorisation des déchets et maillon essentiel de l’éco-responsabilité, AR-VAL est distributeur exclusif en France de la solution de déconditionnement et de mise en pulpe BTA®. Ce procédé ultra performant favorise l’extraction de tous les indésirables, y compris les sables et autres inertes les plus fins. Ce, grâce à une extraction en trois étapes des fractions lourde, légère et fine des indésirables avec une perte minimale de matière organique. En résulte une qualité de pulpe optimale pour la méthanisation, une production de biogaz maximisée et une réduction des coûts de traitement des refus.

Peu sensible à la composition et à l’évolution du gisement (ordures ménagères, biodéchets, déchets alimentaires, déchets des IAA et des GMS), le procédé de mise en pulpe BTA®  génère peu de sédimentation, aucun bourrage et présente une usure réduite garantissant enfin une pérennité à long terme des installations.

AR-VAL poursuit son développement dans le traitement des ordures ménagères résiduelles et la valorisation par le compost

Trois marchés remportés par AR-VAL viennent confirmer la dynamique de développement de l’entreprise dans les domaines du traitement des ordures ménagères résiduelles (OMR) et la valorisation des biodéchets par le compost. Ces nouveaux marchés viennent compléter une expertise d’AR-VAL reconnue sur la collecte sélective.

AR-VAL reconduit par le SYSEM pour l’Unité de Valorisation Organique Venesys (56)
Le SYSEM (Syndicat de traitement des déchets du Sud-Est du Morbihan) reconduit VEOLIA et AR-VAL dans le cadre d’un marché public global de performances portant sur la conception et la réalisation de travaux d’optimisation du fonctionnement de l’Unité de Valorisation Organique Venesys son exploitation et sa maintenance. L’unité industrielle de tri mécano-biologique implantée à côté du centre de tri de déchets recyclables, traite les ordures ménagères résiduelles (OMR), réduisant la quantité de déchets non valorisables par la transformation de la matière organique en chaleur, électricité et compost.
Le groupement constitué des sociétés VEOLIA, AR-VAL et Atelier ARCAU s’est engagé sur plusieurs objectifs : le respect de la santé et de la sécurité des opérateurs (les équipements du hall de tri/préparation, installés par AR-VAL, disposeront du même niveau d’étanchéité que les équipements d’affinage) et du personnel de collecte, une protection incendie optimale, la lutte contre les odeurs dans le voisinage, la maîtrise des risques process et la qualité du compost. Ce, conformément aux priorités qui orientent la modernisation et la sécurisation des infrastructures : l’amélioration des conditions de travail du personnel, la diminution de l’impact sur l’environnement et l’optimisation des performances de valorisation.
15 millions d’euros de travaux sont prévus à partir d’avril 2021, dont la première phase revient à AR-VAL.
https://www.ouest-france.fr/bretagne/morbihan/vannes-ils-investissent-pour-optimiser-le-tri-des-dechets-menagers-6879930

Des membranes de compostage AR-VAL Compost Cover pour BM Recykling
Après une 1ère commande il y a deux ans, BM Recykling renouvèle sa confiance en AR-VAL pour la fourniture de membranes de compostage. Ces structures textile sont un système d’aération semi-confiné qui repose sur l’assemblage de trois couches. Leur influence positive sur le processus de compostage crée des conditions idéales de fermentation pour les matériaux en décomposition, optimisant la production d’un compost de haute qualité tout en limitant l’impact environnemental sur site (réduction des émanations olfactives jusqu’à 90 %).
Palliant l’absence de bâtiment de stockage, les membranes de compostage diminuent les investissements nécessaires à une activité de compostage et, le traitement de l’air n’étant plus nécessaire, réduisent aussi les coûts de fonctionnement.

Les Alchimistes confient leur nouvelle unité de compostage à AR-VAL
Entreprise spécialisée dans la collecte et la valorisation des biodéchets en secteur urbain, “les Alchimistes” s’est donné pour projet de développer des unités de compostage de proximité, au plus près des producteurs et des utilisateurs. En Ile-de-France, le projet d’un nouveau site de compostage à Chilly-Mazarin viendra compléter un dispositif actuel de trois unités. La réalisation de cette nouvelle unité de compostage a été confiée à AR-VAL, pour une mise en service en septembre 2020. Elle associera le procédé d’aération pilotée AR-VAL avec les membranes de compostage Fr-Composply® dont AR-VAL est distributeur en France.

En pleine crise sanitaire, une opération de maintenance bien orchestrée

Une opération de dépannage sur un process de tri est toujours un sujet complexe, sur lequel les équipes d’Ar-Val se montrent chaque fois disponibles et réactives. Dans le contexte actuel de crise sanitaire, de nouvelles contraintes s’ajoutent à ce type d’intervention. Mais lorsqu’un client contacte les services d’Ar-Val, les équipes savent se mobiliser, quand bien même il s’agit de se déplacer en Belgique. C’est ce qui s’est produit avec le centre de tri VALTRIS implanté dans la province de Namur et spécialisé au tri des PMC (bouteilles et flacons plastique, emballages métalliques et cartons à boissons) issus de la collecte sélective. 

Chronologie d’une opération commando rondement menée, avec Maxime Tilmont, chargé d’affaires service client chez Ar-Val.

Dans quel contexte le centre de tri VALTRIS vous a-t-il contacté ?

Maxime Tilmont : «  le centre de tri  VALTRIS est un client historique d’Ar-Val. Dans la nuit du 14 au 15 avril, une panne est survenue sur un crible balistique destiné à faire une séparation morphologique (corps creux et les corps plats). L’usine nous a contactés le 15 au matin et nous nous sommes immédiatement concentrés sur la recherche des causes de la panne : un diagnostic a été réalisé à distance en relation avec le chef de cabine en charge de la gestion de la ligne, le directeur et les équipes de maintenance sur place. »

Quel plan d’action avez-vous activé pour réaliser ce dépannage ?

M.T. : « Afin de limiter la perte de production chez notre client, nous avons mis en place une véritable opération commando : pour être rapidement opérationnels, nous disposons des pièces de remplacement dans notre atelier de Saint-Avé (56) ; il nous a fallu les pré-assembler sur place, avant de les acheminer vers la Belgique par transport exceptionnel (un camion complet). Ce, dès le lendemain de l’appel. Du vendredi au lundi, une équipe de trois collaborateurs d’Ar-Val a pu procéder au remplacement des vilebrequins, puis à leur réglage sur un banc de montage que nous avons aussi acheminé chez notre client. La production du centre de tri a pu redémarrer dès le mardi matin. »

Quel a été l’impact du contexte de crise sanitaire sur l’organisation de cette opération de maintenance ?

M.T. : « Tout d’abord, il nous a fallu mobiliser des collaborateurs d’Ar-Val alors en chômage partiel, et volontaires pour venir préparer les pièces dans nos ateliers. En parallèle, nous avons constitué une équipe pour intervenir dès le vendredi afin de réduire au maximum le temps de perte de production du client. Nous disposions heureusement des équipements nécessaires à la protection de nos collaborateurs (masques, gant, gel hydro-alcoolique).

Sur place, la difficulté était de respecter les gestes barrières dans le cadre d’une opération de maintenance nécessitant de la manutention dans un espace restreint et sale. Toutefois, l’opération s’est déroulée avec succès »