Ar-Val rejoint le groupe Sources

Communiqué de presse acquisition AR-VAL

Nous sommes heureux de vous informer que le 5 octobre 2023, le Tribunal de commerce de REIMS a validé la cession de la société AR-VAL au groupe SOURCES.
Cette acquisition marque une étape cruciale dans l’engagement continu du groupe Sources en faveur de l’amélioration de la gestion des ressources et de la préservation de l’environnement.
Depuis plus de deux décennies, AR-VAL a bâti sa réputation sur l’excellence de ses services et sa contribution significative à la gestion durable des déchets. Cette expertise complète idéalement celle de Sources dans les domaines du traitement de l’eau et des stations d’épuration. Cette acquisition renforce la position du groupe en tant qu’acteur majeur dans le secteur de l’environnement.
Notre vision commune est de créer un avenir plus propre, plus sain et plus durable pour les générations futures. En combinant les compétences d’AR-VAL et du groupe Sources, nous sommes déterminés à développer des solutions encore plus innovantes pour la gestion intégrée de l’eau et des déchets. Cette fusion de talents nous permettra de relever avec créativité les défis environnementaux.
Nous tenons à rassurer nos clients et partenaires : AR-VAL continuera à opérer de manière indépendante dans ses domaines d’expertise historiques, tout en développant davantage le traitement et la valorisation des biodéchets grâce aux synergies et aux ressources accrues du Groupe Sources.
Ensemble, nous sommes plus forts. Cette acquisition est une étape importante vers la réalisation de notre mission commune visant à protéger l’environnement, promouvoir une gestion responsable des ressources et contribuer au bien-être de notre planète.
En effet, nous croyons fermement en notre capacité à valoriser l’avenir.

CENTRE DE TRI DU SYCTOM DE PARIS À NANTERRE BIENTÔT OPERATIONNEL !

C’est un chantier pharaonique et d’une très grande technicité qui s’achève dans quelques semaines. Ce centre de tri conçu et réalisé par Ar-Val, réceptionnera la collecte sélective d’une trentaine de communes, avec une capacité de tri de 55 000 tonnes par an en extension des consignes de tri à tous les emballages en plastique. Le centre de tri connaît actuellement ses derniers réglages, avant une mise en service qui interviendra dès cet été.

Malgré la crise sanitaire de la COVID-19 et le premier confinement du printemps 2020, le centre de tri de Nanterre sera bientôt opérationnel ! Un grand coup de chapeau aux équipes d’AR-VAL qui, avec les autres membres du groupement constitué de  PAPREC/COVEDINDDIGO, et LA SUPERSTRUCTURE, se sont mobilisées pour réaliser ce chantier avec succès. Le centre de tri connaît actuellement ses derniers réglages, avant une mise en service.

Un centre de tri conçu pour l’extension des consignes de tri à tous les emballages en plastique.

L’extension des consignes de tri à la totalité des emballages en plastique d’ici à 2022 est prévue par la loi de transition énergétique pour la croissance verte. Les travaux engagés dans le centre de tri du Syctom de Paris visaient à s’y conformer, tout en répondant à un besoin d’accroissement de ses capacités, d’amélioration des conditions d’exploitation, de maintenance et des conditions de travail des opérateurs de tri.

Haganis choisit AR-VAL pour la conception et la réalisation des travaux d’adaptation du centre de tri.

En charge du tri et du traitement des déchets ménagers sur le territoire de Metz Métropole, HAGANIS exploite également les 8 déchèteries de l’agglomération, ainsi qu’une plateforme de broyage de bois, de compostage et de stockage de verre (PAVD). À la suite d’une consultation portant sur la conception et la réalisation des travaux d’adaptation de son centre de tri à l’extension des consignes de tri à l’ensemble des emballages plastiques, Haganis a choisi de confier ce marché à un groupement constitué des sociétés AR-VAL (Mandataire du groupement), ER Architecte, MGR (Entreprise Génie civil), ATOSSA (Sécurité incendie) et Austral (Bureau d’études).

  • Du démantèlement de l’ancien process de tri à son remplacement par un process adapté à l’extension des consignes de tri plastiques.

Le projet consistera à démanteler dans un premier temps le process existant, avant de le remplacer par un nouveau process de tri adapté à l’extension des consignes de tri à l’ensemble des emballages plastiques. Il s’agira notamment de réaliser un tri “poussé” intégrant notamment la production d’un flux de films PE et du Flux Développement conformément aux standards CITEO. Le nouveau process permettra par ailleurs d’augmenter le taux de valorisation global et la valorisation des petits emballages métalliques en acier et en aluminium. Un accent particulier sera également mis sur l’amélioration de l’ergonomie et des conditions de travail des opérateurs, et la sécurité anti-incendie sera renforcée.

C’est enfin la capacité de tri totale du centre de tri qui sera augmentée pour atteindre jusqu’à 33 000 t/an, avec un process conçu pour fonctionner à un débit de 13 t/h.

  • Notre mission : maîtriser la gestion du projet pour une mise en service du centre de tri au 1er trimestre 2022.

Pour la conception et la réalisation des travaux d’adaptation du centre de tri, AR-VAL s’appuiera sur une gestion de projet maîtrisée par l’optimisation des différentes phases de préparation et de réalisation des travaux. Ce, afin que le site soit opérationnel au premier trimestre 2022, en répondant au cahier des charges défini par le maître d’ouvrage : le projet devra notamment être en adéquation avec les structures du bâtiment existant. La conception du centre de tri devra permettre un accès aisé et sécurisé aux équipements pour en faciliter la maintenance, tout en garantissant la possibilité de son évolutivité pour répondre aux potentielles évolutions des standards de reprise matières, des prescriptions de CITEO et à l’évolution des tonnages. La défense incendie sera renforcée, en conformité avec la réglementation en vigueur, et les conditions de tri en cabine améliorée dans le respect de la norme NF X35-702, privilégiant la lumière du jour dans les espaces intérieurs pour le confort visuel des opérateurs de tri, et favorisant la maitrise du niveau sonore en cabine notamment.

   

Des moyens importants seront ainsi engagés par AR-VAL et les membres du groupement dans le cadre de la réalisation de ce chantier d’envergure, afin de garantir la tenue de nos engagements tant au niveau de la qualité de la réalisation que du respect des délais.

VAL’BOX : Le premier centre de tri modulaire installé au Cameroun

Comment valoriser les déchets par l’industrialisation du compostage et du recyclage dans les pays en voie de développement ?

En s’appuyant sur le cas d’une communauté urbaine du Cameroun la commune de Dschang, AR-VAL a imaginé VAL’BOX : un centre de tri clés en main, modulaire, destiné à être déployé sur tous les terrains. 

En janvier 2021, Yohann et Pierre-Yves, tous deux techniciens AR-VAL se sont rendus à Dschang, une commune de l’Ouest du Cameroun, afin d’y implanter le premier centre de tri de type VAL’BOX. Retour sur une expérience hors-normes…

  • Comment avez-vous rejoint le projet VAL’BOX ?

Yohann et Pierre-Yves : « Chez AR-VAL, nos missions nous conduisent à intervenir sur tous types de centres de tri des déchets, de leur installation à leur maintenance technique. Le projet VAL’BOX est un nouveau concept de centre de tri, auquel le pilote du projet Blaise METANGMO, nous a proposé de nous joindre, dans la perspective d’aller l’installer au Cameroun. Ce qui nous a immédiatement enthousiasmés ! »

  • Quelles ont été les différentes phases du projet en ce qui vous concerne ?

Yohann et Pierre-Yves : « Nous avons dans un premier temps réalisé un montage à blanc du centre de tri dans les ateliers d’AR-VAL à Saint-Avé (56), assistés du chargé d’affaires en charge de la gestion du projet. Nous avons donc coordonné les travaux sur le terrain avec une équipe de montage d’une dizaine de personnes pendant 15 jours. L’objectif de cette opération était tant de vérifier le bon fonctionnement du process, que de nous faire la main sur son assemblage.

Le process a ensuite été conditionné dans des conteneurs (9 conteneurs dont une cuve de 21 000 litres pour la collecte des eaux) pour son acheminement par bateau du port du Havre à celui de Douala, puis par transport routier sur le site de Siteu à Dschang.

Nous sommes arrivés sur place le 8 janvier pour l’assemblage et les réglages du process de tri, de la même façon qu’à Saint-Avé. Nous avons été, pour cela, accompagnés par une équipe de techniciens locale recrutés pour l’occasion par l’association locale Tockem. »

  • De quels types d’équipements est composé le centre de tri VAL’BOX ?

Yohann et Pierre-Yves : « C’est un process de tri qui est composé de 9 containers : les déchets sont alimentés dans une trémie, puis sont acheminés via un convoyeur dans un Trommel qui va procéder à la séparation granulométrique ; les déchets qui passent entre les mailles du Trommel sont majoritairement composés de la fraction organique. Cette fraction sera ensuite acheminée après criblage vers la plateforme de compostage. Les non-passants, composés des matières recyclables et non valorisables, sont triés manuellement sur une table de tri. 12 opérateurs trient les déchets par matériaux ; ces matériaux sont conditionnés en balles pour être acheminés vers les filières de recyclage. Rappelons qu’il s’agit du tri de l’ordure ménagère brute car il n’existe pas ici de collecte sélective comme en France. »

  • Qu’est-ce qui vous a marqué dans cette expérience camerounaise ?

Yohann et Pierre-Yves : « Cela reste un projet exceptionnel pour des techniciens comme nous. Nous avons été particulièrement surpris par la démarche de communication locale qui a accompagné la réalisation de ce centre de tri des déchets : de nombreuses personnalités se sont déplacées, nous avons été reçus à la mairie, une délégation de maires des communes alentours est venue visiter le centre de tri… Nous avons ressenti que la valorisation économique des déchets, conjuguée à l’assainissement de l’environnement est vraiment ici un sujet d’avenir ! »

À propos de VAL’BOX

Val’Box est un nouveau concept de centre de tri des déchets qui offre une solution immédiatement opérationnelle. C’est une unité de tri mobile ou provisoire, qui peut permettre la continuité d’exploitation si arrêt du centre de tri principal pour travaux. Val’Box est un process rustique, économique et évolutif, adapté aux pays en voie de développement, voire aux théâtres de crise.

Par l’industrialisation du tri des déchets, l’équipement Val’Box permettra de booster le développement de la production du compost ou autres formes de valorisations et le recyclage de nouveaux matériaux, tout en améliorant les conditions de travail.

Val’Box a bénéficié d’un financement de la direction Générale du Trésor dans le cadre du FASEP innovation verte.

AR-VAL présente Val’Box : un process de tri modulaire et autonome

Comment développer une nouvelle activité économique dans les pays en voie de développement tout en réduisant l’empreinte environnementale et carbone de la gestion des déchets ? Pour répondre de manière adaptée à la problématique de gestion des déchets dans les pays en voie de développement, AR-VAL lance Val’Box : le concept de l’hôpital de campagne appliqué au tri des déchets.

Modulaire et autonome, Val’Box se déploie sur tous les terrains, offrant une solution adaptée aux territoires isolés, aux pays en voie de développement et jusque sur les théâtres de crise (zones de guerre) ou post-crise.

Val’Box : une solution de tri des déchets économique, modulaire et autonome

AR-VAL innove avec un concept inédit : une ligne de tri des déchets ménagers modulaire, livrée en kit et entièrement autonome destinée à être installée sur tous les terrains, même les plus complexes. Conçu de façon simple pour en faciliter le déploiement, Val’Box est doté d’équipements robustes nécessitant peu de maintenance. Simple d’utilisation, il ne nécessite pas nécessairement de permis de construire et se révèle tout aussi économique à l’usage : la ligne de tri conteneurisée est autonome en énergie grâce à ses panneaux photovoltaïques, et en eau par un système de récupération et de traitement des eaux pluviales. De quoi satisfaire les besoins des pays à revenus intermédiaires pour lesquels le coût de gestion des déchets est bien souvent inaccessible.

 Un process de tri pilote développé en partenariat avec une ville du Cameroun

Pour prendre en compte toutes les problématiques terrain, rien de tel que de s’associer avec un acteur local. C’est ainsi qu’AR-VAL, dans le cadre d’un financement FASEP innovation de la direction générale du Trésor, s’est rapproché d’une communauté urbaine du Cameroun engagée dans une démarche de suivi des activités de collecte, d’enlèvement et de traitement des ordures ménagères.

Innovant, le process dispose d’une capacité de traitement de 30 000 t/an en deux postes de travail et est équipé d’une ligne de tri semi automatisée. Il permet d’extraire la part recyclable des déchets ménagers triés en amont ou non, et surtout de préparer la fraction organique (qui représente plus de 80% des déchets collectés) pour sa valorisation par compostage. Le projet évite ainsi une mise en décharge dangereuse sur les plans environnemental et sanitaire, tout en fournissant une alternative au recours croissant aux engrais chimiques.

Le concept présente au final un triple intérêt pour les collectivités, leur permettant de s’inscrire dans une démarche vertueuse :

  • un renforcement des capacités de production de compost pour répondre à la demande des agriculteurs biologiques
  • un développement économique local durable par la création d’emploi directs et indirects, la vente des matières triées…
  • un assainissement de l’environnement et la lutte contre l’insalubrité.

Une gestion des déchets encore balbutiante dans les pays en voie de développement

Depuis le début du siècle dernier, les pays développés ont fait de la gestion des déchets une priorité et ont investi significativement dans la maîtrise et la gestion des déchets (sensibilisation, prévention, collecte, tri traitement recyclage etc.). Cela est loin d’être le cas dans les pays en voie de développement où la collecte des déchets se met à peine en place et où une gestion intégrée respectant la « hiérarchie des déchets » n’est que balbutiante.

Par ailleurs, là où un tri des déchets est mis en place, il se caractérise souvent par un manque de sécurité occasionnant des risques de coupure, de piqure, de contaminations diverses… associé à de forts risques environnementaux et sanitaires. Selon l’OMS en effet, l’insalubrité environnementale provoque annuellement quelque 12,6 millions de décès dans le monde, en augmentation constante du fait de la croissance démographique dans les pays à revenus faibles ou intermédiaires qui sont les plus touchés.

Sécurité incendie dans les centres de tri: Journée d’information et d’échanges

          

Le 4 février dernier s’est tenue à l’Écopôle VESTA de Grand-Quevilly (76) une réunion sur le thème de la sécurité incendie dans les centres de tri. À l’initiative d’Ar-Val, cette journée d’information et d’échanges a réuni environ 50 représentants de collectivités de la France entière qui gèrent des centres de tri et traitement des déchets. 

Objectif : alerter sur les risques encourus en matière d’incendie dans les centres de tri et proposer des mesures à prendre en compte pendant les phases de conception et d’exploitation.

La sécurité incendie dans les centres de tri : un sujet pas toujours traité à la hauteur de l’enjeu!

L’évolution et la modernisation des process rend les centres de tri des déchets de plus en plus complexes. Les capacités de traitement sont de plus en plus importantes intégrant une diversité de flux à traiter toujours plus large. Le risque incendie n’est pas toujours suffisamment traité lors de la conception et la construction des installations. De plus l’organisation du travail n’est pas toujours adaptée, ni même la formation du personnel pour y faire face.

Aussi, les risques d’incendies s’y accroissent, et on dénombre des départs de feu quasi journalier dans les centres de tri sur le plan national. C’est alors bien souvent seulement qu’interviennent les experts en matière de sécurité incendie. Partant de ce constat, Ar-Val a souhaité alerter les collectivités sur le thème de la sécurité incendie à l’occasion d’une réunion d’information et d’échanges.

Première du genre sur le plan national : une journée entièrement dédiée à la sécurité incendie dans les centres de tri!

Alors qu’aucun autre acteur n’y a jamais consacré une journée complète, Ar-Val a pris l’initiative de cette rencontre dédiée à la sécurité incendie dans les usines de traitement des déchets.

L’intervention d’un expert en assurances chez GENERALI, du SDIS 76, d’experts de la FNADE (Fédération nationale des Activités de la Dépollution et de l’Environnement), et d’un bureau d’études spécialisé en sécurité incendie (Cyrus Industrie), a permis aux collectivités participantes de mesurer les enjeux du risque incendie dans les centres de tri : un risque non seulement économique, mais aussi écologique et social, mettant en péril en quelques heures des projets coûteux qui ont parfois mis plusieurs années à voir le jour !

Sécurité incendie dans les centres de tri : l’exemple du Smédar de Rouen (76)!

La seconde partie de la journée était consacrée à l’illustration par l’exemple du Smédar de Rouen, qui a investi près d’un million d’euros dans la sécurisation incendie de ses installations. La présentation de ces travaux de défense incendie a été suivie d’une visite du centre de tri du Smédar.

Par cette journée et ce cas pratique, Ar-Val a souhaité alerter les maîtres d’ouvrage collectivités, sur la nécessité de prendre en compte les risques incendie dès la genèse des projets : un sujet traité par les experts, mais auquel les ensembliers doivent être associés, quand on sait les risques encourus alors que ce poste représente 3 à 5% environ du coût total d’un projet.

Villes et Territoires durables horizon 2030 : intégrer la gestion des déchets

Villes et Territoires durables horizon 2030 : intégrer la gestion des déchets

Le salon des maires et des collectivités locales (SMCL) se tiendra à Paris (Porte de Versailles) du 19 au 21 novembre. Il réunira tous les grands acteurs de la commande publique (maires, adjoints, conseillers, directeurs généraux des services, directeurs des services techniques, fonctionnaires territoriaux …) autour des problématiques qu’ils rencontrent au quotidien dans l’exercice de leurs missions. Placé sous le titre de “Villes et Territoires durables horizon 2030”, le salon des maires ne pourra, cette année encore faire l’impasse sur la gestion des déchets. 

À l’occasion de cet événement, Ar-Val rappelle aux élus sa présence à leurs côtés pour cette mission qui relève de leur compétence.

La gestion des déchets ménagers : A l’origine une compétence des communes, et pourtant…

Si la gestion des déchets ménagers et assimilés est confiée aux communes, tout ou partie de la compétence est souvent transférée à un établissement Public de Coopération Intercommunale (EPCI)  ou à un syndicat mixte. D’après le ministère chargé de l’écologie, “95 % de la population française vivrait ainsi dans une commune ayant transféré tout ou partie de sa compétence déchets (traitement et éventuellement collecte) à une structure intercommunale et 86 % de la population appartient à un EPCI ayant une compétence collecte (ordures ménagères résiduelles et collecte sélective).” (Source collectivites-locale.gouv.fr).

Ar-Val : un savoir-faire reconnu dans le traitement de plusieurs types de déchets

Le nouveau titre du salon des maires “Villes et Territoires durables horizon 2030” est une invitation à l’innovation adressée aux élus pour imaginer des solutions d’avenir au service de la transformation des villes durables et de la qualité de vie. Dans ce cadre, et pour relever les défis de la transition écologique, la gestion et la valorisation des déchets ne peut être occultée.

Fort de près de 20 ans d’expérience dans l’accompagnement des collectivités locales, Ar-Val s’appuie sur son savoir-faire et ses compétence d’ensemblier de centres de tri et de traitement des déchets pour vous accompagner dans vos projets : conception et réalisation d’une usine de tri, optimisation d’installations existantes dans le cadre d’extension des consignes de tri par exemple, anticipation et intégration des nouvelles contraintes réglementaires… Ce, pour de nombreux types de déchets non dangereux : collecte sélective, ordures ménagères, déchets industriels banals (DIB), DEEE (déchets des Équipements Électriques et Électroniques)…

Une méthanisation plus efficace grâce au procédé BAL HYBRID

Ar-val dispose de plusieurs technologies  de méthanisation. Parmi celles-ci, le procédé de méthanisation BAL HYBRID, qui propose un système modulaire et évolutif pour la production de biogaz à partir de déchets organiques et autres biomasses. Comme son nom l’indique, Le Procédé BAL HYBRID rassemble le meilleure de la fermentation par voie sèche et humide. Acteur de référence dans l’installation de process de méthanisation, Ar-VAL dispose pour le procédé BAL HYBRID de l’exclusivité Europe. 

Un procédé de méthanisation dont l’efficacité est éprouvée

Le procédé de méthanisation BAL HYBRID repose sur la fermentation en lots de produits solides, contrôlée par percolation : la fermentation est réalisée en tunnels et dans un digesteur liquide. Cette technologie, développée depuis 2007,  a fait ses preuves en Allemagne puis en France.

Une production de biométhane

Le biogaz peut être valorisé par cogénération mais, contrairement aux idées reçues, sa qualité permet également une épuration afin de produire du biométhane. Le biométhane pourra être injecté au réseau de distribution de gaz naturel ou utilisé comme  bioGNV.

Une méthanisation au meilleur rapport rendement/compétitivité 

Les avantages de ce procédé de méthanisation sont nombreux : son fonctionnement est reconnu comme particulièrement simple et stable. Il génère par ailleurs un biogaz de qualité présentant un excellent bilan hydrique et offre la possibilité de produire un compost normalisé. Robuste et évolutif, le procédé de méthanisation BAL HYBRID produit un rendement élevé et dont les coûts d’investissement et d’exploitation sont très compétitifs.

Il accepte enfin une très large palette de produits entrants : biodéchets issus de la collecte en porte-à-porte, fraction fermentescible des ordures ménagères, déchets verts, sous-produits de l’industrie agro-alimentaire et produits agricoles (fumier, paille, sous-produits, cultures énergétiques).

L’unité de méthanisation de Brametot : une première signée Ar-Val

La première application française du procédé BAL HYBRID a été mis en œuvre par Ar-Val dans l’usine de tri-méthanisation de biodéchets de Brametot, en Seine-Maritime. Voulue par le Syndicat Mixte de Traitement et de Valorisation des Déchets du Pays de Caux (SMITVAD), l’usine de méthanisation de Brametot a été mise en service en juin 2014 et réceptionnée en juillet 2015. Elle produit quelque 12 000 t/an d’un fertilisant organique de qualité ainsi que du biogaz dédié à la production annuelle de 3000 MWh d’électricité. Pour cela, le procédé de méthanisation (en voie sèche discontinue) combine 4 digesteurs horizontaux en béton de 600 m3. Ce procédé de méthanisation simple a bénéficié de coûts d’installation modérés, et offre aujourd’hui un excellent rendement du fait de ses faibles coûts de fonctionnement.

À propos de la méthanisation

La méthanisation est un procédé de traitement des matières organiques basé sur leur dégradation par des micro-organismes. Réalisée en conditions contrôlées et en l’absence d’oxygène, la méthanisation est aussi appelée digestion anaérobie. Il s’agit ni plus ni moins d’un processus naturel biologique de dégradation des matières organiques mis en œuvre de façon industrialisée afin d’en accélérer le résultat. En résulte une valorisation énergétique sous forme de biogaz. La décomposition des matières organiques étant incomplète, la méthanisation produit également un produit comparable au compost appelé le “digestat”.

INAUGURATION DE L’UNITE DE BIOSTABILISATION VALOHÉ à Montblanc (34) 

L’inauguration de l’unité de biostabilisation VALOHÉ s’est tenue ce mercredi 25 septembre 2019 à Montblanc (34). Y seront traitées 45 000 tonnes/an d’ordures ménagères du SICTOM Pézenas-Agde, au meilleur coût économique et environnemental. Propriété du SITCOM, l’usine est exploitée par la Société Publique Locale OEKOMED qui regroupera à terme 7 collectivités partenaires de l’Ouest-Hérault.

AR-VAL : une expertise spécifique du traitement des ordures ménagères résiduelles

Constructeur de cette unité de biostabilisation, AR-VAL a été mandaté sur ce dossier dès 2017 pour son expertise en matière de traitement des ordures ménagères résiduelles, a répondu à un cahier des charges particulièrement strict, et a piloté le groupement dont il était mandataire, de la conception à la mise en service.

En résulte un équipement de dernière génération dont l’un des points forts est la prise en compte et le respect des contraintes environnementales et paysagères. En tant qu’ICPE (Installation Classée pour la Protection de l’Environnement), l’unité de biostabilisation VALOHÉ répond en effet à une réglementation très stricte de bonne gestion des rejets liquides et atmosphériques, et des déchets. Pour cela, un système de gestion des odeurs par lavage physico-chimique et biofiltration  favorise la maîtrise de la nuisance olfactive. Son insertion paysagère par ailleurs traitée comme une priorité et son impact visuel réduit au maximum.

VALOHÉ, équipement dernière génération

D’une capacité de traitement de 45 à 60 000 tonnes/an (soit 27 tonnes/heure), les différentes étapes du process consistent à séparer les matières recyclables (papiers, cartons, plastiques, métaux ferreux et non ferreux) des ordures ménagères pour qu’elles soient valorisées par les filières spécialisées. Les déchets résiduels des ordures ménagères sont quant à eux stabilisés par oxygénation et séchage pendant 28 jours au sein des tunnels. La quantité d’ordures ménagères résiduelles non valorisées ainsi diminuée est alors mise en stockage à l’ISDND (Installation de Stabilisation des Déchets Non Dangereux) PAPREC mitoyen.

La mise en service de l’unité de biostabilisation des ordures ménagères résiduelles s’intègre dans le Plan Régional de Prévention et de Gestion des Déchets de l’Ouest Hérault qui fait de la valorisation des déchets un enjeu majeur du SITCOM Pézenas-Agde.

Modernisation du centre de tri de Nantes métropole

Reconduit au 1er mars 2019 pour une nouvelle Délégation de Service Public de 15 ans, VEOLIA Recyclage & Valorisation des Déchets va poursuivre l’exploitation du Centre de Tri et de Valorisation des Déchets Arc-en-Ciel 2034, près de Nantes. Ce, au bénéfice du groupement d’autorité concédante constitué par Nantes Métropole et la CARENE Saint-Nazaire Agglomération.

Des travaux importants ont été engagés pour adapter et moderniser le site, intégrant la reconstruction complète d’un atelier de tri des collectes sélectives pour l’adapter au tri de 45 000 tonnes de déchets d’emballages. Ce process ultra sophistiqué et moderne, est équipé de 2 robots pour l’affinage de certains emballages. Ce process permettra notamment de séparer les nouvelles résines plastiques pour répondre à la nouvelle réglementation des consignes de tri des plastiques.

Pour la réalisation de ces travaux d’agrandissement et de modernisation de l’atelier de tri des collectes sélectives, VEOLIA Recyclage & Valorisation des Déchets spécialisée dans les activités de traitement sur la région Centre-Ouest, a choisi de s’associer en sous-traitance avec la société AR-VAL.

Outre l’apport d’une réponse technique à la pointe, AR-VAL s’appuie sur le développement d’une gamme complète de logiciels pour optimiser et faciliter le suivi, la gestion et l’automatisation des nouveaux process de tri de l’usine Arc-en-Ciel 2034.

Le pilotage et la gestion du nouveau centre de tri seront ainsi intégralement orchestrés depuis le poste de supervision équipés de l’ensemble de la suite « Ar-Val SMART » :

*   Ar-Val supervision pour le pilotage de la ligne,

*   Ar-Val Production pour le suivi et l’analyse de la production,

*   Ar-Val Mobile, pour le suivi de la production à distance (Sur smartphone),

*   Ar-Val GMAO pour le suivi de la maintenance et la gestion du gros entretien,

*   Ar-Val Remote Control pour la prise en main d’un équipement avec une tablette ou un smartphone.

Cette modernisation s’accompagne enfin de travaux d’aménagement paysagers visant à optimiser son intégration environnementale. Ils s’étendront jusqu’au printemps 2020, où le site industriel, première filière globale de valorisation des déchets de l’agglomération nantaise, ré-ouvrira ses portes aux visites publiques.